Je me suis posé une question lorsque j’ai affiché mon texte sur le USS New York dans la rubrique Général. D’abord, vous aurez compris que je n’ai pas traduit les deux derniers paragraphes.
Au début du 2e paragraphe, j’avais 24 « tonnes de ferrailles issues de ». J’ai opté pour le singulier « ferraille issue ». J’aimerais votre avis : fallait-il le singulier ou le pluriel ? Ou encore est-ce que les deux sont bons ?
Ferraille, la ou les
- Jacques
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Selon moi les deux sont bons, mais avec une différence : le singulier de la ferraille fait référence à la matière dont sont faits des objets ; un ferrailleur c'est quelqu'un qui achète et revend de la ferraille en général, c'est-à-dire des déchets de métaux ferreux, alors que le pluriel des ferrailles désigne des objets métalliques en mauvais état. On dit volontiers « des vieilles ferrailles » pour de vieilles voitures abîmées, pratiquement bonnes pour la casse. Ou une vieille ferraille s'il n'y en a qu'une, mais pas de la.
Dans le texte, il s'agit d'une partie de la matière qui a servi à la construction de l'appareil, donc c'est le singulier qui s'impose.
Dans le texte, il s'agit d'une partie de la matière qui a servi à la construction de l'appareil, donc c'est le singulier qui s'impose.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Bonjour, Denis et Jacques.
Ayant travaillé à l'entretien d'un haut fourneau éteint quand j'étais étudiant, je me suis intéressé à la métallurgie sans que cela devienne l'un de mes sujets de prédilection.
Les quelques connaissances théoriques acquises en ces vertes années m'ont été utiles récemment, car j'ai supervisé, pour le compte de la firme Mittal, la totalité de la partie belge de son offre publique d'achat sur Arcelor. Cela m'a amené à lire quelques centaines de pages relatives aux activités de ces groupes, pages qui comportaient parfois des informations très techniques.
J'en ressors que les métallurgistes parlent plutôt de ferrailles que de ferraille, quand ils évoquent ce qu'ils considèrent comme une matière première destinée à alimenter les fours des aciéries. Cette matière première est d'ailleurs cotée.
L'article suivant vous intéressera peut-être :
http://archives.lesechos.fr/archives/19 ... 31-ECH.htm
Ayant travaillé à l'entretien d'un haut fourneau éteint quand j'étais étudiant, je me suis intéressé à la métallurgie sans que cela devienne l'un de mes sujets de prédilection.
Les quelques connaissances théoriques acquises en ces vertes années m'ont été utiles récemment, car j'ai supervisé, pour le compte de la firme Mittal, la totalité de la partie belge de son offre publique d'achat sur Arcelor. Cela m'a amené à lire quelques centaines de pages relatives aux activités de ces groupes, pages qui comportaient parfois des informations très techniques.
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