Jacques a écrit :J'approuve, avec juste une petite remarque : ces dames ne risquent pas de mourir d'un cancer de la prostate. :D En France, on ne peut pas s'empêcher de plaisanter, même avec les sujets les plus tristes. Bizarre, non ?
De même qu'un homme ne peut être enceinte, Jacques...
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Eh, mais vous ne regardez pas les films à la télévision ! Certains ont traité le sujet, dont l'un je crois avec Arnie, l'Autrichien gouverneur aux USA.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Ma remarque ne concernait qu’ « écrivaine ». Je trouvais, je trouve, et je trouverai toujours exagéré que de qualifier le féminin écrivaine d’abominable.
De plus, lorsque j’inscris un souriard affichant un large sourire à la fin d’un texte, il est évident pour moi que je viens d’écrire une ‘joke’.
Faut-il vraiment que l'on continue à débattre sur les féminisations ? Quand l'affaire a commencé à faire des remous, DLF a reçu une multitude d'articles d'adhérents. Nous en avons publié quelques-uns donnant des avis pour et des avis contre, par souci d'équité. Pendant des mois nous avons continué à recevoir des textes et des lettres à polémique. Nous en étions saturés. Et voilà que le sujet repart ici. On en aura bientôt parlé autant que du monstre du Loch Ness.
J'avais ouvert ce sujet en précisant que je ne souhaitais pas qu'on reparte sur cet éternel débat, mais que voulais que nous réfléchissions sur ce paradoxe de plus en plus répandu qui consiste à mettre un article devant un nom en n'accordant pas les genres des deux, ce qui viole la première règle de grammaire que nous avons apprise.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :...ce paradoxe de plus en plus répandu qui consiste à mettre un article devant un nom en n'accordant pas les genres des deux, ce qui viole la première règle de grammaire que nous avons apprise.
Quant à moi, je vois le même paradoxe qui met un attribut féminin après un sujet masculin.
Exact, le cas est le même. Il y a toujours paradoxe quand on lie deux éléments de genres différents.
Dans ce cas il y a moyen de le contourner en disant : madame le capitaine est enceinte, car c'est la personne qui a priorité sur la fonction ; c'est madame, personne sexuée, qui est enceinte, et non le capitaine, titre neutre (auquel on substitue le masculin par absence de ce genre neutre si commode).
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je crois que enceint n'est pas officiellement répertorié, mais puisque enceinte est le participe passé du verbe enceindre, je ne vois pas pourquoi on le refuserait au masculin.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Claude a écrit :Perkele, vous ne suivez pas ; il s'agit d'un capitaine et non d'un commandant, voyons !
Veuillez m'excuser... j'aurais dû avoir le réflexe de penser qu'on est en général un peu trop âgé quand on est commandant pour mener à bien une grossesse sans danger. Le capitaine est donc effectivement plus plausible dans notre exemple.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Perkele a écrit : j'aurais dû avoir le réflexe de penser qu'on est en général un peu trop âgé quand on est commandant pour mener à bien une grossesse sans danger.
Il faudrait s'entendre : un général ou un commandant ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Il m'apparait subitement qu'on ne voit jamais d'inventeur au féminin.
Inventeuse ?
Inventrice, selon les messages précédents !
On pourrait en déduire que ces dames n'inventent pas grand'chose . . .
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais