répétition du complément adverbial "y"
répétition du complément adverbial "y"
Bonjour,
J'ai une question concernant cette phrase :
Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour s’y promener, faire de l’exercice ou s’amuser.
Faut-il répéter le complément adverbial "y" avant chacun des verbes?
Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour s’y promener, y faire de l’exercice ou s’y amuser.
Merci beaucoup!
J'ai une question concernant cette phrase :
Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour s’y promener, faire de l’exercice ou s’amuser.
Faut-il répéter le complément adverbial "y" avant chacun des verbes?
Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour s’y promener, y faire de l’exercice ou s’y amuser.
Merci beaucoup!
Re: répétition du complément adverbial "y"
Pourquoi pas tout simplement :...Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour s’y promener, y faire de l’exercice ou s’y amuser.
Le printemps nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour nous promener, faire de l’exercice ou nous amuser.
La première partie de la phrase indique bien que les lieux des actions envisagées sont les parcs; l'utilisation du pronom adverbial y me paraît dès lors superfétatoire !
Merci Bernard!
J'ai confondu avec le pronom « en »
Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis, ce n'est pas moi qui en suis responsable.
Le pronom « en » ayant comme antécédent « gâchis »
Je croyais qu'il fallait faire de même pour le pronom « y »
... nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour nous y promener...
Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, cette phrase est moins lourde de la façon dont vous l'avez écrite.
J'ai confondu avec le pronom « en »
Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis, ce n'est pas moi qui en suis responsable.
Le pronom « en » ayant comme antécédent « gâchis »
Je croyais qu'il fallait faire de même pour le pronom « y »
... nous incite à utiliser les installations dans les parcs, que ce soit pour nous y promener...
Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, cette phrase est moins lourde de la façon dont vous l'avez écrite.
Si l'omission du pronom y ne changeait pas le sens de vos propos, dans ce nouvel exemple, le pronom en peut encore être omis.jofra a écrit :J'ai confondu avec le pronom « en »Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis, ce n'est pas moi qui en suis responsable.
...Je croyais qu'il fallait faire de même pour le pronom « y ».
Mais alors le sens de la phrase change de façon significative :
- Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis : ce n'est pas moi qui en suis responsable. sera compris comme ce n'est pas moi qui suis responsable de cela (le gâchis),
- Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis : ce n'est pas moi qui suis responsable. Sous-entendu responsable des lieux ou bien de l'action ayant conduit au gâchis ou encore de tout autre chose ... Être responsable est pris ici dans un sens intransitif (*).
(*) N'étant pas un grammairien, je ne suis pas certain de la justesse de cette formulation. Les éminents spécialistes en la matière voudront bien m'(en) excuser et me corriger.
Dernière modification par Bernard_M le lun. 20 avr. 2009, 12:41, modifié 1 fois.
Jacques, je m'interrogeais plus particulièrement sur la justesse de l'expression : Être responsable est pris ici dans un sens intransitif (ou intransitivement comme l'indique mon dictionnaire).
S'il existe bien le verbe être, l'expression être responsable ne me paraît pas devoir être considérée comme un verbe.
Doit-on alors parler de forme verbale, employée transitivement ou intransitivement ? C'est là l'objet de mon interrogation à laquelle mes sources ne m'apportent pas de réponse.
Sans doute la richesse de votre base documentaire vous permettra-t-elle d'éclairer ma lanterne !
S'il existe bien le verbe être, l'expression être responsable ne me paraît pas devoir être considérée comme un verbe.
Doit-on alors parler de forme verbale, employée transitivement ou intransitivement ? C'est là l'objet de mon interrogation à laquelle mes sources ne m'apportent pas de réponse.
Sans doute la richesse de votre base documentaire vous permettra-t-elle d'éclairer ma lanterne !
Merci beaucoup pour ces explications!Si l'omission du pronom y ne changeait pas le sens de vos propos, dans ce nouvel exemple, le pronom en peut encore être omis.
Mais alors le sens de la phrase change de façon significative :
Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis : ce n'est pas moi qui en suis responsable. sera compris comme ce n'est pas moi qui suis responsable de cela (le gâchis),
Je n'ai pas à nettoyer ce gâchis : ce n'est pas moi qui suis responsable. Sous-entendu responsable des lieux ou bien de l'action ayant conduit au gâchis ou encore de tout autre chose ... Être responsable est pris ici dans un sens intransitif (*).
- Jacques
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Bernard, il n'y a pas de lien entre le verbe et l'adjectif (ainsi défini à juste titre par Diomède), donc pas de formule ou locution verbale, pas d'emploi intransitif. Vous écrivez « Ce n'est pas moi qui suis responsable ». Être est employé seul, en tant que verbe copulatif reliant le sujet (moi) à son attribut (responsable). Vous dites je suis (ou ne suis pas) responsable tout comme vous diriez le mur est blanc, la porte est épaisse, la rue semble déserte, le fruit devient mûr. Ces histoires d'attribut sont toujours embrouillantes ; j'ai eu du mal à comprendre, mais je sais maintenant que son rôle est d'attribuer une qualité, une caractéristique à un nom par l'intermédiaire d'un verbe.Bernard_M a écrit :Jacques, je m'interrogeais plus particulièrement sur la justesse de l'expression : Être responsable est pris ici dans un sens intransitif (ou intransitivement comme l'indique mon dictionnaire).
Nous devons voir la situation comme un cas classique d'attribution. Dans la formule Je pense, donc je suis, nous avons bien le verbe être employé intransitivement, en qualité de verbe à part entière ; mais c'est différent. Selon moi le verbe copulatif ne doit pas être envisagé comme intransitif, c'est juste un agent de liaison.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).