Là où spontanément j'aurais écrit "l'un près de l'autre", Loti trouve une formule très heureuse et légère.
Et, les lettres finies de lire, Sylvestre timidement montrait la sienne à son grand ami, pour essayer de lui faire apprécier la main qui l'avait tracée.
J'ai d'abord cru à une erreur, mais "achever" et "finir", en tant que semi-auxiliaires, peuvent être suivis d'un verbe dont le sens est passif : la voiture est finie de roder*.
En général, on ne voyait pas loin autour de soi; à quelques centaines de mètres, tout paraissait finir en espèces d'épouvantes vagues, en crêtes blêmes qui se hérissaient, fermant la vue.
Cette phrase, qui décrit le début d'une tempête en mer, semble avoir donné du fil à retordre aux éditeurs car j'ai trouvé trois versions sur Gouueule livres : "épouvantes vagues", "épouvantés vagues" et "épouvantables vagues". Je penche pour "épouvantables", mais le livre que j'ai en main fait de "épouvantes" un nom et de "vagues" un adjectif...
*À l’approche du huitième anniversaire de ces actes criminels, les médias occidentaux préparent de nombreux dossiers pour discréditer les sceptiques. Selon un scénario bien rôdé, ces dossiers comparent la réflexion critique sur les attentats à la négation de la « solution finale » nazie. Vu sur la Toile...
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)