Dont/que
- Jacques-André-Albert
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En y réfléchissant, je trouve que « être après à » et « être derrière à » sont très proches de « être en train de » : Train signifie, à l'origine, « File de bêtes destinées au transport de marchandises ou à la consommation ». Ce sens est attesté dès le treizième siècle.
Être en train, c'est être dans une file, donc derrière, ou après.
Être en train, c'est être dans une file, donc derrière, ou après.
- Madame de Sévigné
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De rêver
Si d'aucuns rêvent de mon pseudonyme et de mon avatar (!!
!!),on peut aussi rêver tout court, les bras ballants, les yeux dans le vague, la bouche entr'ouverte....mais là où ça se corse, c'est que ça s'appelle bayer aux corneilles, et pourquoi pas bailler,... et à partir de là, je demande du secours.
![[exclamation] :!:](./images/smilies/icon_exclaim.gif)
- Jacques
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Bayer est une variante de béer.
BÂILLER v. intr. XIIe siècle, bäaillier.
Faire involontairement une longue et profonde inspiration en ouvrant la bouche, sous l'effet de la fatigue, de l'ennui, de la faim ou du sommeil.
BAYER (ayer se prononce a-yé) v. intr. défectif (se conjugue comme Balayer). XIIe siècle, baer, beer, « être grand ouvert ».
Rester la bouche grande ouverte, dans une attitude étonnée.
BÂILLER v. intr. XIIe siècle, bäaillier.
Faire involontairement une longue et profonde inspiration en ouvrant la bouche, sous l'effet de la fatigue, de l'ennui, de la faim ou du sommeil.
BAYER (ayer se prononce a-yé) v. intr. défectif (se conjugue comme Balayer). XIIe siècle, baer, beer, « être grand ouvert ».
Rester la bouche grande ouverte, dans une attitude étonnée.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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On trouve aussi cette expression chez Littré, qui cite des auteurs du dix-septième siècle :Jacques-André-Albert a écrit :Si, si, ici en Anjou ; et j'ai aussi noté l'expression chez les Cajuns de Louisiane. Je l'ai également rencontrée chez Tallemant des Réaux, qui a écrit dans la première moitié du dix-septième siècle, avec la préposition à : je suis après à manger.André79 a écrit :Je pense également que c'est littéraire sans doute .
Pour les prépositions, dans mon bourg on dit facilement : Je suis après manger (En train de ... donc) Je ne sais pas si on dit cela ailleurs ...
Émile Littré a écrit :Après à, suivi d'un infinitif, être occupé à.
Je suis après à conclure avec Mme Guyon, BOSSUET, Lett. quiét. 34.
Je suis après à m'équiper, MOL. Fourb. II, 8.