Bonjour olphelia,
Olphelia a écrit :Merci beauoucup de ta réponse Jacques,
c'est une premier aide pour commencer mon exposé.
Pourrais-tu m'expliquer ton avis en ce qui concerne l'évitement des anglicismes en particulier en France?
En Allemagne il est différent: nous utilisons plutôt des anglicismes parce qu'il nous semble plus facile de reprendre des mots au lieu de trouver des synonymes en allemand.
Tu connais aussi d'autres opinions?
Un des arguments de base est qu'un mot à racine francophone est facilement compréhensible par un francophone. Je crois que cet argument éclipse totalement l'idée de "facilité de reprendre des mots".
Les mots anglais, parfois utilisés au début par mode, sont souvent remplacés par un équivalent plus logique pour la langue française.
La transition fait souvent débat : il suffit de voir la page "podcast/balado" sur wikipédia pour comprendre.
Cela peut paraître curieux aujourd'hui, mais je me souviens de l'utilisation du mot "browser" à la place de "navigateur". Cela peut prendre un peu de temps. Pour donner un exemple actuel, il me semble que "pare-feu" est en train d'éliminer "firewall".
Ça rappelle un peu le "walkman" des années 80, balayé par "baladeur" à tel point que "Walkman" sonne un peu ringard aujourd'hui.
Les québécois sont souvent avant-gardistes dans cette démarche...Et ils ont souvent de jolis équivalents. Un exemple : "butineur" internet plutôt que "internet browser".
Concernant la transformation de la langue allemande, je me souviens avoir lu (le Monde diplo, si mes souvenirs sont exacts) que l'allemand est la langue européenne s'anglicisant le plus vite. Il me semble que la notion de vitesse dans l'utilisation d'un mot étranger est essentielle, car c'est dans le temps qu'on peut voir si un mot étranger est vraiment utile à l'enrichissement d'une langue. De là à dire que la langue allemande est en péril...