J'ai entendu plusieurs fois à la télévision suisse romande : (vivre) sous le seuil de pauvreté.
Cette expression me paraît fausse.
J'aurais dit en dessous du seuil de pauvreté. D'autres disent au-dessous du seuil de pauvreté.
Qu'en pensez-vous ?
Sous, en dessous, au-dessous
- Manni-Gédéon
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Dans la hâte du déménagement, vous écrivez, cher Jacques, avec cent ou deux cents ans d'avance. Il est possible que "en dessous" l'emporte définitivement sur "au-dessous", mais celui-ci reste aujourd'hui parfaitement correct et usuel, toujours reconnu par l'Académie et les grammairiens (certains font même une nuance subtile entre les deux expressions, cf. Bordas).Jacques a écrit :Au-dessous est un archaïsme, c'était l'ancienne manière de dire, copiée logiquement sur au-dessus ; aujourd'hui on doit dire en dessous.
Re: Sous, en dessous, au-dessous
Probablement par influence de "sous la barre de ...".manni-gedeon a écrit :J'ai entendu plusieurs fois à la télévision suisse romande : (vivre) sous le seuil de pauvreté.
Cette expression me paraît fausse.
J'aurais dit en dessous du seuil de pauvreté. D'autres disent au-dessous du seuil de pauvreté.
Qu'en pensez-vous ?
- Jacques
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Plusieurs ouvrages (Maxidico, Robert des difficultés, Hachette... p. ex.) définissent au-dessous comme indiquant une position physique inférieure, équivalant à plus bas : J'aime de cette colline contempler la ville qui s'étale au-dessous. La citadelle est sur la colline, la ville est au-dessous.embatérienne a écrit :Dans la hâte du déménagement, vous écrivez, cher Jacques, avec cent ou deux cents ans d'avance. Il est possible que "en dessous" l'emporte définitivement sur "au-dessous", mais celui-ci reste aujourd'hui parfaitement correct et usuel, toujours reconnu par l'Académie et les grammairiens (certains font même une nuance subtile entre les deux expressions, cf. Bordas).Jacques a écrit :Au-dessous est un archaïsme, c'était l'ancienne manière de dire, copiée logiquement sur au-dessus ; aujourd'hui on doit dire en dessous.
Si au-dessous n'est pas fautif, il se raréfie selon les mêmes ouvrages et, dans l'exemple donné, il me semble que en dessous convient mieux.
Dans ma hâte j'ai été excessif en écrivant « on doit dire » au lieu de on dit plutôt.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).