J'ai parlé de deux possibilités, l'une étant une surenchère : trois voyages plutôt que deux, c'est une surenchère.André79 a écrit :Je reviens également sur ce que rapporte Jacques :
Si on dit : "Je verrai cela après-demain voire demain" effectivement c'est une meilleure possibilité. Par contre, pour les voyages, deux n'est-il pas mieux que trois? Ou alors si on y voit une surenchère c'est qu'on veut dire que ce que l'on désire transporter est très important ... C'est ça? En fait les deux sont possibles cela dépend de ce qu'on veut exprimer...
Fautes très et trop courantes
- Jacques
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
A l'attention de Jacques : oui on est bien d'accord mais je veux dire que si chaque voyage coûte cent cinquante Euros ne faire que deux voyages se révèle être une meilleure possibilité.. ( du coup !)
"Nous allons faire trois voyages voire deux" dans ce cas, est donc plus pertinent.
A l'attention d'Anne : oui d'accord aussi, je pense avoir fait un amalgame avec autre chose, et je ne montre pas à mon avantage... (du coup !)
"Nous allons faire trois voyages voire deux" dans ce cas, est donc plus pertinent.
A l'attention d'Anne : oui d'accord aussi, je pense avoir fait un amalgame avec autre chose, et je ne montre pas à mon avantage... (du coup !)
- Jacques
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Nous entrons dans le domaine de l'extrapolation et de la spéculation intellectuelle, et nous quittons celui de la syntaxe. Quand je dis surenchère, je veux parler de quelque chose qui s'ajoute, d'un nombre plus grand. C'est généralement dans ce sens qu'on l'emploie : deux voyages voire trois = deux voyages, peut-être même trois.
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- Jacques
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C'est-à-dire qu'en fait, je viens de le comprendre, vous voyez les choses d'un point de vue pratique qui se défend, alors que je voyais uniquement le côté rhétorique ou syntaxique, d'où la méprise.André79 a écrit :Oui je m'étais laissé emporter par des considérations qui ne touchent plus notre domaine de réflexion en effet.
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Je reviens à « soit il… soit il… ». Grevisse mentionne cet usage. Il signale qu’il « se répand avec force depuis le XXe siècle », il en donne quelques exemples et il conclut qu’on devrait dire : « ou… ou… » (chapitre IX, paragraphe 1093).
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
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- Klausinski
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Une faute assez courante à l’écrit, c’est la confusion entre le masculin et le féminin de l’adjectif public. C’est plutôt, d’ailleurs, le féminin mis pour le masculin : homme publique, hôpital publique, par exemple. C’est une faute (ou une distraction) qui touche même, dirait-on, des gens dont le métier est lié à l’écriture, des journalistes, des avocats, et autres.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
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J'ai remarqué le même phénomène sur les adjectifs en -al (général, familial) ; on voit souvent le féminin à la place du masculin. C'est comme si les gens n'aimaient pas l'idée de terminer un mot par une consonne sonore non suivie d'un "e" muet.Klausinski a écrit :Une faute assez courante à l’écrit, c’est la confusion entre le masculin et le féminin de l’adjectif public. C’est plutôt, d’ailleurs, le féminin mis pour le masculin : homme publique, hôpital publique, par exemple. C’est une faute (ou une distraction) qui touche même, dirait-on, des gens dont le métier est lié à l’écriture, des journalistes, des avocats, et autres.
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J'ai un peu la même impression qu'Anne si ce n'est que pour les couples nom et adjectif terminant par le son IC il y a une source de confusion :
- un diagnostic => un signe diagnostique
- un bolchevik => le mouvement bolchevique
J'ai entendu cette explication de la part d'un de mes professeurs de russe :
- le public => un homme publique
si... si
- un diagnostic => un signe diagnostique
- un bolchevik => le mouvement bolchevique
J'ai entendu cette explication de la part d'un de mes professeurs de russe :
- le public => un homme publique
![[choqué] :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
si... si
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Manni-Gédéon
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Il serait intéressant d’être éclairé sur la raison de ces différences. Vous dites qu’il n’y a pas de cohérence. Est-ce l’usage qui a décidé de la chose ? est-ce l’Académie ?
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
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- Jacques
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Remarquez bien que sac plastique ne vaut guère mieux, et qu'on devrait dire sacs en plastique, comme sacs en papier, qui devient aussi sacs papier (comme coffret bois).manni-gedeon a écrit :Et les sacs plastic, c'est explosif.
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