L'offre, le deal en bon français, sera publiée dans quelques semaines.
Ça me rappelle une autre phrase du même style que j'avais entendue il y a des mois :
Cette année, vous êtes là avec un concert complet. Sold out, en français.
Je crois que ces braves journalistes confondent français et franglais.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
manni-gedeon a écrit :J'ai entendu dans une émission de télévision :
L'offre, le deal en bon français, sera publiée dans quelques semaines.
Ça me rappelle une autre phrase du même style que j'avais entendue il y a des mois :
Cette année, vous êtes là avec un concert complet. Sold out, en français.
Je crois que ces braves journalistes confondent français et franglais.
Je prends plutôt ça pour de l'ironie, comme si, justement, l'auteur de ces phrases déplorait l'importance qu'a pris le terme franglais sur le terme français.
Anne a écrit :Je prends plutôt ça pour de l'ironie, comme si, justement, l'auteur de ces phrases déplorait l'importance qu'a pris le terme franglais sur le terme français.
Ayant moi même parfois recours à cette forme d'humour, je partage cette opinion.
Employer le mot français correct, mais en ajoutant la traduction pour que l'hurluberlu d'en face comprenne est une façon de combattre l'abus d'anglicismes.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
L'idée de l'ironie est intéressante ; je n'y avais pas pensé. Mais une telle intention devrait s'entendre à l'intonation ou se lire sur le visage de la personne qui prononce la phrase. Dans mes deux exemples, les journalistes n'avaient pas du tout l'air de faire de l'humour.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Je suis plutôt d'accord avec ce que dit JR, car l'ironie propose au lecteur un court instant de réflexion, devant la bizarrerie de ce qu'il vient de lire; tandis qu'une phrase sans ironie, comme la proposerait Jacques-André-Albert, est lue comme un élément logique et ne favorise pas une lecture plus poussée ou attentive que le reste du texte: on ne pense seulement que quelque chose comme "Ah, oui, cet autre mot, cité en deuxième, existe aussi."...
Mais il ne s'agit là que de mon avis.