Bonjour,
J'ai un petit problème avec une phrase comprenant "en attendant que" :
Ecrit-on :
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircît.
ou bien
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircisse.
La première accorde le verbe s'éclaircir avec le début de la phrase au plus que parfait.
Pourtant j'aurais tendance à opter pour la seconde solution cad éclaircisse mais n'est-ce pas de la langue parlée ?
Mais peut-être qu'avec attendant que, on ne peut mettre que le subjectif présent ?
Je ne sais plus.
Merci de me donner la réponse avec une explication.
en attendant que
Merci pour ta réponse, Perkele
Donc il faudrait écrire :
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircisse.
Mais normalement la règle, ce serait quoi ? De le mettre à l'imparfait ou prendre en compte "en attendant que" ?
Donc il faudrait écrire :
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircisse.
Mais normalement la règle, ce serait quoi ? De le mettre à l'imparfait ou prendre en compte "en attendant que" ?
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
C'est une tendance qui va en s'amplifiant, mais si vous voulez respecter la purété du français avec un langage soutenu, rien n'empêche l'autre choix, au contraire.Perkele a écrit :Le subjonctif présent remplace de plus en plus l'imparfait, même dans la langue écrite.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Merci Jacques
Mais une autre question sur cette même phrase et je ne vous embête plus là-dessus.
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircisse.
"En attendant que" ne mettrait pas là une idée de futur ? D'où éclaircisse même en langage soutenu ?
Mais une autre question sur cette même phrase et je ne vous embête plus là-dessus.
Puis il partit pour sa grange. La grange abandonnée que José Cardona avait eu la générosité de lui attribuer comme logement, en attendant que sa situation s’éclaircisse.
"En attendant que" ne mettrait pas là une idée de futur ? D'où éclaircisse même en langage soutenu ?
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Vous n'embêtez personne, le forum est précisément fait pour que l'on y pose des questions et y débatte des sujets.
En attendant que marque simplement une position d'attente, ce qui évidemment conduira à une situation future. Mais le futur n'est pas présent dans l'idée exprimée, si je peux oser ce jeu de mots. La règle, c'est la concordance des temps entre principale et subordonnée. Ici logiquement elle commande l'imparfait du subjonctif, mais la langue a éliminé ce temps de l'expression orale, et il tend à disparaître à l'écrit, sauf en littérature d'un niveau recherché. C'est pourquoi vous pouvez opter pour l'un ou l'autre. Tout dépend des interlocuteurs ou lecteurs : le subjonctif imparfait pourrait être perçu comme pédant par certaines personnes. Les gens qui sont mal à l'aise avec ce temps ainsi qu'avec le passé simple et le conditionnel passé 2e forme prennent souvent le parti de se moquer, ou d'ironiser envers ceux qui les emploient. C'est paradoxal, mais c'est la coutume, l'usage, qui impose sa loi. Il vous appartient de faire le choix.
En attendant que marque simplement une position d'attente, ce qui évidemment conduira à une situation future. Mais le futur n'est pas présent dans l'idée exprimée, si je peux oser ce jeu de mots. La règle, c'est la concordance des temps entre principale et subordonnée. Ici logiquement elle commande l'imparfait du subjonctif, mais la langue a éliminé ce temps de l'expression orale, et il tend à disparaître à l'écrit, sauf en littérature d'un niveau recherché. C'est pourquoi vous pouvez opter pour l'un ou l'autre. Tout dépend des interlocuteurs ou lecteurs : le subjonctif imparfait pourrait être perçu comme pédant par certaines personnes. Les gens qui sont mal à l'aise avec ce temps ainsi qu'avec le passé simple et le conditionnel passé 2e forme prennent souvent le parti de se moquer, ou d'ironiser envers ceux qui les emploient. C'est paradoxal, mais c'est la coutume, l'usage, qui impose sa loi. Il vous appartient de faire le choix.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).