Je réfléchissais encore à ce choix de préposition concernant le visage.
Il me semble que lorsqu'on parle des yeux, des pupilles ou des prunelles, il vaut mieux user de la préposition dans , car le visage n'est plus alors considéré comme une seule surface plane. L'allusion aux yeux, au regard renvoie à la profondeur, les yeux ne peuvent être sur le visage à moins d' être globuleux.
En fait, le visage, c'est le haut de la tête, pas seulement la face. Alors, tout dépend de l'image qu'a Joëlle dans l'esprit et commment elle souhaite l'exprimer.
compréhension correcte
merci pour toutes vos réponses qui sont vraiment pertinentes et que je tente d'intégrer dans la phrase proposée. le singulier / pluriel du verbe et l'utilisation correcte du "sur" ou "dans".
Aussi, ce matin, dès potron-minet, ai-je eu cette idée de rédaction : "Sur le visage de la jeune vendeuse ne subsistait, en effet, que l'ombre de son sourire sous deux prunelles au brun éteint."
Aussi, ce matin, dès potron-minet, ai-je eu cette idée de rédaction : "Sur le visage de la jeune vendeuse ne subsistait, en effet, que l'ombre de son sourire sous deux prunelles au brun éteint."
Vous ferez, Joëlle, comme votre sentiment d'auteure vous le dictera :D
Pour moi, qui me place du seul point de vue de la lectrice, je préférais mille fois votre première mouture, plus spontanée et poétique.
L'ombre du sourire ( sous-entendu presque inexistante) ne se situe certainement pas directement sous les prunelles. Sauf si vous tenez à donner l'image d'un visage retréci et réduit , ratatiné, comme les tsantzas.
Votre première phrase n'était peut-être pas parfaite ( qui peut prétendre à la perfection?), elle avait pourtant un je ne sais quoi de personnel, d'original, de poétique qui a maintenant disparu, même s'il donne satisfaction sur d'autres plans. Vous avez également enlevé le terme " marqué" qui, pour le lecteur, vu la jeunesse de la vendeuse, laissait partir l'imagination et faisait comprendre que des échecs, douleurs et malheurs avaient cruellement marqué ce visage, et ôté ce qui en symbolise la vie, le sourire et l'animation du regard. Dommage![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)
Pour moi, qui me place du seul point de vue de la lectrice, je préférais mille fois votre première mouture, plus spontanée et poétique.
L'ombre du sourire ( sous-entendu presque inexistante) ne se situe certainement pas directement sous les prunelles. Sauf si vous tenez à donner l'image d'un visage retréci et réduit , ratatiné, comme les tsantzas.
Votre première phrase n'était peut-être pas parfaite ( qui peut prétendre à la perfection?), elle avait pourtant un je ne sais quoi de personnel, d'original, de poétique qui a maintenant disparu, même s'il donne satisfaction sur d'autres plans. Vous avez également enlevé le terme " marqué" qui, pour le lecteur, vu la jeunesse de la vendeuse, laissait partir l'imagination et faisait comprendre que des échecs, douleurs et malheurs avaient cruellement marqué ce visage, et ôté ce qui en symbolise la vie, le sourire et l'animation du regard. Dommage
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)
Dernière modification par codrila le mar. 20 sept. 2011, 20:45, modifié 1 fois.
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Je ne partage pas l'opinion de Codrila à propos de l'utilisation de dans et sur son visage.
Les prunelles d'un brun éteint, comme l'ombre du sourire, décrivent l'expression du visage. L'expression est sur le visage et pas dedans.
On peut avoir le soleil dans le visage, recevoir un coup en plein visage, mais lest traits et les expressions sont comme dessinés sur le visage.
En revanche, je suis d'accord avec elle lorsqu'elle dit que le sourire ne se situe pas sous les yeux. Au contraire, les yeux prennent part au sourire dans la plupart des cas. Pensez aux enfants qui rient sous cape en cachant leur bouche, et qui s'étonnent que vous les ayez vus sourire.
Je trouve aussi que votre dernière version est moins expressive que la première.
Je me suis mise à réfléchir à votre phrase et il m'est venu une autre idée imparfaite :
"Sur le visage marqué de la jeune vendeuse ne subsistait, en effet, que l'ombre de son sourire voilant le brun éteint de ses prunelles."
Les prunelles d'un brun éteint, comme l'ombre du sourire, décrivent l'expression du visage. L'expression est sur le visage et pas dedans.
On peut avoir le soleil dans le visage, recevoir un coup en plein visage, mais lest traits et les expressions sont comme dessinés sur le visage.
En revanche, je suis d'accord avec elle lorsqu'elle dit que le sourire ne se situe pas sous les yeux. Au contraire, les yeux prennent part au sourire dans la plupart des cas. Pensez aux enfants qui rient sous cape en cachant leur bouche, et qui s'étonnent que vous les ayez vus sourire.
Je trouve aussi que votre dernière version est moins expressive que la première.
Je me suis mise à réfléchir à votre phrase et il m'est venu une autre idée imparfaite :
"Sur le visage marqué de la jeune vendeuse ne subsistait, en effet, que l'ombre de son sourire voilant le brun éteint de ses prunelles."
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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