Ma nièce, professeur des écoles, m'a parlé hier des différents modes de choulingue. Figurez-vous qu'il y a :
- le choulchoulingue ;
- le homechoulingue ;
- le nochoulingue.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Et instituteur, cela ne va pas non plus ? Avez-vous en Suisse de ces enflures verbales ou avez-vous gardé le bon vieux maître d'école, avec tout le prestige que cela implique ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Oui, des enflures verbales, il y en a aussi, on n’y échappe pas ! Mais il est vrai qu’on emploie beaucoup « maître(sse) » en alternance avec « enseignant(e) », en tout cas dans mon établissement scolaire. Cela dit, il y a belle lurette que le métier a perdu tout prestige…
Jacques a écrit :Et instituteur, cela ne va pas non plus ? Avez-vous en Suisse de ces enflures verbales ou avez-vous gardé le bon vieux maître d'école, avec tout le prestige que cela implique ?
Le problème est un peu particulier en France... Je suis presque sûr qu'on a changé le nom de la profession dès qu'on a modifié le statut de ces enseignants. Il faut vérifier si l'époque correspond mais les "instituteurs" n'avaient pas le même niveau de formation que les profs des écoles actuels, donc un salaire moindre également... Donc, impossible de les appeler de la même manière.