Si je puis me permettre : « Je ne voulais pas qu'il y eût quelqu'un d'autre que moi. » imparfait du subjonctif et non passé simple.jeanfrancois_ a écrit :Autre question:
Je ne voulais pas qu'il y eut quelqu'un d'autre que moi.
Pronom personnel indéfini?
- Jacques-André-Albert
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Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques-André-Albert
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je vous réponds de mon smartphone Samsung, sur lequel les accents se placent sans difficulté. N'eût-il pas été préférable de choisir la marque sud-coréenne ? ![[clin d'oeil] ;-)](./images/smilies/icon_wink.gif)
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Attention, si vous vous préparez à un examen on vous comptera une faute pour non-concordance des temps : l'indicatif présent appelle le subjonctif présent (que vous ayez).jeanfrancois_ a écrit :Je crains que vous eussiez raison.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Une fois n'est pas coutume : à la différence de la très grande majorité des sujets anciens de FNBL, que je me plais à parcourir à mes moments perdus, n'y ayant pas participé en leur temps, celui-ci a de quoi laisser le lecteur sur sa faim.
Son titre (Pronom personnel indéfini ?) le mettait sur de mauvais rails : le point d’interrogation signifiait seulement qu’il y avait hésitation entre pronom personnel indéfini et une autre nature grammaticale. Or, par définition, c’est le cas de le dire, un pronom personnel ne peut être indéfini, de même qu’aucun pronom indéfini ne saurait être personnel.
L’initiateur du fil pose plusieurs questions sur la fonction de tel ou tel mot, mais montre, immédiatement après, qu’il attend en fait des explications sur leur nature grammaticale. Il parle de pronoms « défini » et « impersonnel », que la grammaire traditionnelle ne connaît pas (toutefois le pronom personnel il peut être le sujet de verbes impersonnels ou employés impersonnellement).
Dans la phrase Je ne voulais pas qu'il y eut (sic) quelqu'un d'autre que moi, que proposait jeanfrancois_, quelqu’un est un pronom indéfini, il est le sujet réel d’il y eut, et autre est un adjectif indéfini, qui remplit la fonction d’épithète de quelqu’un (l’épithète peut être reliée au pronom indéfini auquel elle se rapporte par de : rien de neuf, quelqu’un de gentil…).
Des peut être ou un article indéfini et seulement cela, ou la contraction de la préposition de et de l’article défini les. Au singulier Un malheur est arrivé correspond le pluriel Des malheurs sont arrivés. À la question Un malheur est-il arrivé ? on répond Oui, il en est arrivé un ou Non, il n’en est pas arrivé. Si l’on demande Des malheurs sont-ils arrivés ? on obtiendra Oui, il en est arrivé ou, comme pour le singulier, Non, il n’en est pas arrivé. La préposition de n'est pas sous-entendue dans ces phrases, en et un n'y peuvent qu’être sujets réels, me semble-t-il, en n’y est pas COI. La question Vois-tu un arbre ? sera suivie des réponses Oui, j'en vois un ou Non, je n'en vois pas. À Vois-tu des arbres ? on répondra Oui, j'en vois ou Non, je n'en vois pas, où en est COD de vois.
En revanche en est COI dans Oui, j'en parlerai, en réponse à Parleras-tu des vacances ? Le complément de parler est introduit par de.
Son titre (Pronom personnel indéfini ?) le mettait sur de mauvais rails : le point d’interrogation signifiait seulement qu’il y avait hésitation entre pronom personnel indéfini et une autre nature grammaticale. Or, par définition, c’est le cas de le dire, un pronom personnel ne peut être indéfini, de même qu’aucun pronom indéfini ne saurait être personnel.
L’initiateur du fil pose plusieurs questions sur la fonction de tel ou tel mot, mais montre, immédiatement après, qu’il attend en fait des explications sur leur nature grammaticale. Il parle de pronoms « défini » et « impersonnel », que la grammaire traditionnelle ne connaît pas (toutefois le pronom personnel il peut être le sujet de verbes impersonnels ou employés impersonnellement).
Dans la phrase Je ne voulais pas qu'il y eut (sic) quelqu'un d'autre que moi, que proposait jeanfrancois_, quelqu’un est un pronom indéfini, il est le sujet réel d’il y eut, et autre est un adjectif indéfini, qui remplit la fonction d’épithète de quelqu’un (l’épithète peut être reliée au pronom indéfini auquel elle se rapporte par de : rien de neuf, quelqu’un de gentil…).
Des peut être ou un article indéfini et seulement cela, ou la contraction de la préposition de et de l’article défini les. Au singulier Un malheur est arrivé correspond le pluriel Des malheurs sont arrivés. À la question Un malheur est-il arrivé ? on répond Oui, il en est arrivé un ou Non, il n’en est pas arrivé. Si l’on demande Des malheurs sont-ils arrivés ? on obtiendra Oui, il en est arrivé ou, comme pour le singulier, Non, il n’en est pas arrivé. La préposition de n'est pas sous-entendue dans ces phrases, en et un n'y peuvent qu’être sujets réels, me semble-t-il, en n’y est pas COI. La question Vois-tu un arbre ? sera suivie des réponses Oui, j'en vois un ou Non, je n'en vois pas. À Vois-tu des arbres ? on répondra Oui, j'en vois ou Non, je n'en vois pas, où en est COD de vois.
En revanche en est COI dans Oui, j'en parlerai, en réponse à Parleras-tu des vacances ? Le complément de parler est introduit par de.