Claude a écrit : Nous sommes encore loin de la parité, il n'y a que 20 % de cotélépapotrices.
Peut on en déduire que les hommes s'accrochent à leurs privilèges linguistiques, et s'opposent par tous les moyens à l'afflux de ces cotélépapotrices qui réclament le droit de partager avec nous leurs réflexions en participant à nos discussions ?
Faudrait il envisager la mise en place d'un quota, et interdire toute inscription qui n'irait pas dans le sens de la parité ?
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
C'est aux futurs membres que revient l'initiative.
Il nous échoit chaque jour une, deux ou trois candidatures. Les femmes y sont très minoritaires.
Pour décourager les inscriptions parasites de jadis, nous avons désactivé l'inscription automatique, et interrogeons chaque prétendant sur ses intentions de fréquentation. Nous prévenons aussi que nous ne sommes pas prestataires de services et avons le seul objectif de permettre des discussions.
Sur dix demandes, nous recevons une réponse, ce qui laisse supposer que les autres voulaient se servir de nous à des fins personnelles.
Bien sûr il y a ceux qui trichent en nous racontant un mensonge et passent les mailles du filet. Dernièrement, Claude a validé une fiche de quelqu'un qui lui dorait la pilule avec son amour de la langue.
Une fois inscrit et informé, il envoyait à Claude ce message, accompagné d'un lien : « N'hésitez pas à faire connaître mon site autour de vous par tous les moyens, et donnez largement le lien sur votre forum. Je ne tiens pas à recourir à la publicité payante, je serais obligé de la répercuter à mes clients et mes prix ne seraient plus compétitifs ». Le site en question, animé par des professeurs, proposait des cours payants dans diverses matières de la 6e aux classes supérieures.
Parmi les matières, il y avait le français. Et, surprise ! la page d'accueil était truffée de fautes d'orthographe, d'impropriétés et de barbarismes, et d'une abondance de fautes de typographie.
Bien entendu, il ne s'est jamais exprimé sur le forum.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
JR a écrit :C'était une simple plaisanterie mettant en évidence l'absurdité du système de quotas que certains s'appliquent à instaurer un peu partout.
J'ai bien compris la boutade, et je sais que vous avez le sens de l'humour. J'ai juste voulu profiter de l'occasion, et je déplore, plus sérieusement, que les femmes ne se bousculent pas pour s'inscrire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).