Obscur ou ambigu
- Perkele
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Pour moi, le propre de la poésie est précisément de ne pas dire les choses clairement mais de les évoquer à grand renfort de symboles, pour les faire ressentir.
Nous avons le genre "poésie engagée" où l'on parle de pluie pour parler de mitraille, de coquelicot ou de cerises pour parler de taches de sang... La chanson "le Temps des cerises" est, par exemple, une chanson de révolte cachée derrière une chanson d'amour.
Il est vrai que nous avons aussi des vers engagés qui ne se cachent pas comme "le Déserteur"ou le "Chant des partisans".
Nous avons le genre "poésie engagée" où l'on parle de pluie pour parler de mitraille, de coquelicot ou de cerises pour parler de taches de sang... La chanson "le Temps des cerises" est, par exemple, une chanson de révolte cachée derrière une chanson d'amour.
Il est vrai que nous avons aussi des vers engagés qui ne se cachent pas comme "le Déserteur"ou le "Chant des partisans".
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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À dire vrai, j'hésitais car je ne vois pas le sous-entendu :Perkele a écrit :C'est vous qui m'impressionnez...du coup je me demande si je ne colporte pas une légende.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes vermeilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
......................
Et historiquement il y a un décalage ; la chanson fut écrite en 1866, et les évènements de la Commune eurent lieu en 1871.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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Et les millions d'actes d'état civil et religieux qu'ils ont détruit en incendiant l'hôtel de villePerkele a écrit :Les cerises sont les taches du sang versé pendant la commune de Paris.
![[méchant ou très fâché] :evil:](./images/smilies/icon_evil.gif)
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Plus vraisemblablement les communards s'en sont emparé.Claude a écrit :Un auteur visionnaire peut-être. :DJacques a écrit :[...] Et historiquement il y a un décalage ; la chanson fut écrite en 1866, et les évènements de la Commune eurent lieu en 1871.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Je le déplore autant que vous : je cherche désespérément des indices d'état-civil sur trois personnes.Jacques-André-Albert a écrit :Et les millions d'actes d'état civil et religieux qu'ils ont détruit en incendiant l'hôtel de villePerkele a écrit :Les cerises sont les taches du sang versé pendant la commune de Paris.c'est les feuilles mortes se ramassent à la pelle ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- JR
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Re: Obscur ou ambigu
Je trouve cette phrase quelque peu surréaliste.dsong a écrit : La nuit me donne des yeux noirs, alors je les emploie pour chercher la lumière.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
François Rabelais