Jacques-André-Albert a écrit :De toute façon, c'est un terme à proscrire, puisqu'il ne correspond pas aux différents sens du français
riper qui incluent une notion de frottement, de glissement, et pas non plus à l'anglais
to rip, celui qui nous double le P (ripper) mais qui est tout aussi peu adapté. C'est encore une invention purement technocratique, né dans des cerveaux incultes et ignorant l'esprit de la langue.
C'est exact, nous en avions parlé et voici ce que j'avais proposé :
"Autrefois dans l'argot des routiers un ripeur était un auxiliaire recruté ponctuellement pour décharger un camion.
Aujourd'hui dans le langage du "show-biz" (raaah c'est dit) un ripeur est un technicien de logistique qui transporte le matériel nécessaire à un spectacle, le décharge du camion, l'installe, le range après... "
Pour répondre à Jacques-André-Albert je développerai cette définition. Quand une charge est trop lourde on ne peut plus la soulever, donc on la fait glisser, on la
ripe. D'où un glissement (si je puis me permettre) sémantique qui fait que le ripeur est un manutentionnaire de charges lourdes. Cela n'a rien de technocratique, c'est au contraire un terme professionnel.