C'est vrai, mais ce ne serait pas la première fois qu'un mot aurait plusieurs sens.Jacques a écrit :Mais assoler fait penser au procédé de rotation des cultures qu'on appelle assolement.
Amerrissage
- Jacques-André-Albert
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L'usage historique de l'hydravion en mer est notable, mais il est non moins important, sinon plus, sur les eaux douces. C'est qu'il ne peut affronter les creux importants.
Les termes de marine ont largement inspiré ceux de l'aviation, à commencer par "pilote" avec il est vrai un sens différent. Il faudrait savoir si cent ans avant l'avion on utilisait "atterrir" pour l'aérostation. Sans doute par analogie avec le bateau qui atterrit en cessant de naviguer, a-t-on sans se poser beaucoup de questions transposé atterrir à la navigation dans ce qu'on a aussi appelé jadis l'océan aérien.
Du coup, on aura créé tout aussi naturellement "amerrir" parce que le mot était simple et qu'il ne paraît pas facile d'en trouver un plus général. Le fait est qu'on parle d'amerrissage sur un lac ou un cours d'eau.
Les termes de marine ont largement inspiré ceux de l'aviation, à commencer par "pilote" avec il est vrai un sens différent. Il faudrait savoir si cent ans avant l'avion on utilisait "atterrir" pour l'aérostation. Sans doute par analogie avec le bateau qui atterrit en cessant de naviguer, a-t-on sans se poser beaucoup de questions transposé atterrir à la navigation dans ce qu'on a aussi appelé jadis l'océan aérien.
Du coup, on aura créé tout aussi naturellement "amerrir" parce que le mot était simple et qu'il ne paraît pas facile d'en trouver un plus général. Le fait est qu'on parle d'amerrissage sur un lac ou un cours d'eau.
Cet engin que nous appelons avion n'est-il pas aéronef pour l'administration ? Nef volante, nef qui vole... L'avion tient un cap, subit une dérive, a un axe de roulis et un axe de tangage. on parle de voilure pour ses ailes, de mats, de haubans, de carénage. Il a fallu inventer ou emprunter, c'étaient des techniciens aventureux, pas des linguistes.jarnicoton a écrit :L'usage historique de l'hydravion en mer est notable, mais il est non moins important, sinon plus, sur les eaux douces. C'est qu'il ne peut affronter les creux importants.
Les termes de marine ont largement inspiré ceux de l'aviation, à commencer par "pilote" avec il est vrai un sens différent. Il faudrait savoir si cent ans avant l'avion on utilisait "atterrir" pour l'aérostation. Sans doute par analogie avec le bateau qui atterrit en cessant de naviguer, a-t-on sans se poser beaucoup de questions transposé atterrir à la navigation dans ce qu'on a aussi appelé jadis l'océan aérien.
Du coup, on aura créé tout aussi naturellement "amerrir" parce que le mot était simple et qu'il ne paraît pas facile d'en trouver un plus général. Le fait est qu'on parle d'amerrissage sur un lac ou un cours d'eau.
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Quelques définitions :GB-91 a écrit : Cet engin que nous appelons avion n'est-il pas aéronef pour l'administration ?
aéronef : toute machine capable de s'élever dans les airs. Les aéronefs se divisent en :
- aérostats, dirigeables ou non, qui se sustentent par le principe d'Archimède.
- aérodynes, qui se sustentent par la réaction dynamique de l'air sur leurs surfaces portantes.
Les aérodynes sont motopropulsés ou non.
Ils se partagent en aéroplanes et en gyravions.
L'aéroplane motopropulsé est l'avion (on y arrive enfin !) ; l'aéroplane non motopropulsé est le planeur.
Le gyravion dont le ou les rotors sont entraînés mécaniquement est l'hélicoptère ; propulsé par une hélice indépendante et son rotor entraîné par le vent relatif, c'est un autogyre.
Il existe un assez grand nombre d'hybrides (généralement simples machines expérimentales) entre les types qui précèdent.
Cette taxonomie technico-administrative se complète d'une importante nuance purement administrative : les avions (au sens physique tel que défini plus haut) d'un maximum de deux places pilote compris, d'une masse au décollage suffisamment faible (300 kg pour les monoplaces, 450 kg pour les biplaces), d'une vitesse minimum en vol égale ou inférieure à 65 km/h et d'une puissance limitée à 80 chevaux (monoplaces) ou 100 chevaux (biplaces) sont appelés ULM.
Un pilote de plaisance passe ainsi soit un brevet avion, soit un brevet ULM.
Les ULM jouissent d'une beaucoup plus grande souplesse d'exploitation, et partant d'un coût d'utilisation beaucoup moindre que les avions même de tonnage à peine supérieur.
Il existe aussi de façon très marginale encore des aérostats et des gyravions rangés en catégorie ULM.
Votre serviteur a conçu, construit, et exploite depuis 2002 son propre ULM monoplace (je suis égoïste !) en bois et toile, propulsé par un moteur de VW Coccinelle.