Je viens d'entendre "La crèche des Lutins accueillera vingt Henfants".
On ne se mouille pas : on ne fait entendre ni le T, ni le S éventuel.
![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)
Avez-vous remarqué que peu de gens font de fautes de liaison devant "ans" ? J'entends presque toujours les prononciations correctes "deux Z-ans", "dix Z-ans", "vingt T-ans", "quatre-vingts-Z-ans", "cent T-ans", "deux cents Z-ans". J'ai beaucoup de difficultés à comprendre pourquoi on ne se comporte pas toujours de la même manière vis-à-vis de l'euro.Perkele a écrit :Est-ce l'euro qui dispense de liaison ?
Cher Koutan, si l'on devait être gêné à chaque fois qu'on est amené à exprimer un désaccord avec un cotélépapoteur, on n'en sortirait pas ! Et en aucun cas, je ne voudrais passer pour quelqu'un qui refuse d'être contredit.
Si vous relisez l'ensemble de ce fil, vous voyez que le regretté Jacques se souvenait de nombreuses liaisons ou non liaisons fantaisistes entendues dans sa jeunesse. Il en va de même en ce qui me concerne. Toute ma vie, j'ai été frappé par certains participes non accordés.Koutan a écrit : ↑dim. 09 juin 2019, 10:06 je reste moi-même très pessimiste quant à un possible progrès en matière de liaisons. J'ai entendu un propos qui m'incite à penser que la gangrène de l'effet euro ne se limite plus à des dispenses de liaisons mais commence à aller au-delà. Dans un débat politique télévisé que j'écoutais assez distraitement, un expert en quelque chose a déclaré : « La Chine s'est considérablement ouvert au Monde. » Il ne fait aucun doute que la personne qui a prononcé cette phrase est une personne suffisamment cultivée pour savoir accorder au féminin et que ce n'est pas l'interposition d'un adverbe qui a suffi à la dérouter. Mon analyse personnelle est que nous sommes là en présence d'un effet euro étendu non plus à une liaison mais à un accord de genre. L'intérêt que semblent trouver les adeptes de l'effet euro à se dispenser de liaison, probablement pour certains plus pour suivre une mode qui les séduit que pour des difficultés grammaticales, serait apparu de la même façon dans l'esprit de ce locuteur qui n'aurait vu là aucune raison de se dispenser d'être à la page. Ce n'est que mon impression personnelle, peut-être y a-t-il d'autres explications, mais je ne crois pas à la simple erreur.
Encore une couche, Idéfix, qui confirme, si besoin était, votre délire obsessionnel, faisant suite à un défaut caractérisé de compréhension de votre part qu'évidemment vous niez fortement. Il n'y a probablement plus rien à faire pour vous soigner si vous n'avez pas vous-même la volonté de le faire.André (G., R.) a écrit : ↑lun. 10 juin 2019, 8:40 [ Imaginons qu'on vous dise que « partir » serait un adjectif. Bien entendu, vous argumentez pour persuader votre interlocuteur qu'il se trompe et qu'il s'agit d'un verbe. Or ledit interlocuteur conclut l'entretien en affirmant que personne n'a jamais douté de la nature verbale de « partir ». Le ressenti est alors hors de cause : vous vous en tenez aux faits si vous attirez l'attention de votre pseudo-contradicteur sur son mensonge. Et vous vous faites fort de pousser votre argumentation jusqu'au défi que vous pourriez lancer au menteur de prouver sa bonne foi sur ce point précis.
Je ne vois pas pourquoi... Ni à court terme, ni à long terme. L'accord d'un participe passé n'a pas à être identique à l'accord d'un adjectif. Les locuteurs savent faire la différence même inconsciemment je pense.André (G., R.) a écrit : ↑lun. 10 juin 2019, 8:40J'avais alors essayé de montrer qu'un tel non accord pouvait avoir des conséquences graves inattendues et que « la porte qu'il a ouvert... » ne pouvait que conduire à « des portes ouvert », « une maison clos », « Quelle ville charmant ! »...