Jacques a écrit :Est-ce afin de mieux se faire identifier par des entités non francophones ?
C'est probablement un élément qu'ont eu à l'esprit ceux qui ont pris cette décision.
Mais on est essentiellement dans un milieu hispanophone, où "Marine Française" (très proche de "Marina Francesa"), accompagné du pavillon tricolore, est parfaitement clair.
Ce nouveau renoncement relève manifestement surtout de la mode de l'anglomanie.
Est-ce que les navires de guerre avec un port d'attache en France métropolitaine comportent la même inscription ? Il ne me semble pas, mais je crains qu'on y vienne.
Ce renoncement est exaspérant. Un navire battant pavillon français doit souligner son appartenance française avec un nom français. Pour moi, lui coller un nom anglais c'est quasiment de la prostitution. C'est d'autant plus grave que la Marine est une institution d'État, un corps militaire représentant la nation et qui n'a pas le droit de trahir son pays par l'intermédiaire de la langue.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Noté au passage sur Internet :
– B. A. s'entoure d'une conseillère en communication
– elle a réussi à alerter sa sœur par téléphone qui a prévenu les secours.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :– B. A. s'entoure d'une conseillère en communication
Ça peut être agréable
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Lu dans la presse sur Internet : De l’extrême droite à l’extrême gauche, cette condamnation de l’antipatriotisme est assez unanime.
Il n'y a pas de degrés dans l'unanimité, elle ne peut être qu'absolue.
On peut parler de quasi-unanimité ou de quelque chose qui est presque unanime. Mais rien ne peut être assez ou très unanime.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Il me semble qu'il en va de même de "tous". Or les médias le relativisent sans cesse. J'entends par exemple hier "Tous les ministères, sauf l'Éducation nationale, l'Intérieur, la Justice" sont concernés par ces mesures." (Citation approximative).
Claude a écrit :Vous me faites penser à la fameuse majorité des voix plus une.
C'est l'un de mes pièges favoris. Bizarrement, personne ne réagit. Pas de réaction non plus quand j'évoque les ordinateurs Mac Donald. Et il n'y en avait pas non plus quand, à la période transitoire où l'éclairage public au gaz a été remplacé par l'électricité, je parlais de becs de gaz électriques (j'ai déjà cité cette plaisanterie, mais je la ressers pour la circonstance). Les gens ne perçoivent pas la contradiction ou l'incongruité de certaines formules, et c'est probablement ce qui conduit à un abus d'absurdités ou de pléonasmes.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Quand j'étais petite, la première fois que j'ai vu ce genre de feu d'artifice, je me suis exclamée : Oh ! Un jet d'eau de feu !
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Lu sur Internet : Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté, vendredi 27 septembre, le premier volet de son cinquième rapport...
Hier à la télévision les commentateurs ont aossi parlé de GIEC. Mais si on analyse l'acronyme, on devrait écrire et dire GEIEC ou parler de Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Oui, on dirait que le mot "experts" n'a pas plus de poids qu'une simple préposition, peut-être comme celui supposé des experts eux-mêmes. Est-ce un lapsus calami révélateur ?
En allumant le poste de télévision, je vois s'afficher ce texte : Les Français font en moyennes 250 machines par an. Le mystère est levé quand arrive la suite : une publicité pour un produit à ajouter à la lessive. Les « 250 machines » sont des lavages en machine à linge.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).