Je m'interroge sur le bien-fondé de cette expression que je viens d'utiliser dans le feu de la conversation, à propos de quelqu'un dont on me narre les comportements déplaisants. Le genre d'enquiquineur qui est insupportable dans ses rapports avec autrui. J'ai répondu : « Oui, il n'est pas facile à vivre ». Je me demande si c'est correct dans un langage soutenu. On peut dire qu'une situation, un évènement n'est pas facile à vivre.
Mais peut-on le dire d'une personne, entendant ainsi qu'il est difficile de la supporter ou de vivre en sa compagnie ?
Pas facile à vivre
- Jacques
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Pas facile à vivre
Dernière modification par Jacques le jeu. 03 oct. 2013, 10:28, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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Le TLFI admet l'expression à l'entrée « vivre » :
Être facile, difficile, impossible à vivre. Avoir un caractère accommodant ou peu, ou pas du tout. Cette bonne dame était très aimable (mais très difficile à vivre) (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, p. 7).
Si vous entrez « facile à vivre » dans Google livres, vous verrez que beaucoup d'écrivains l'utilisent.
Être facile, difficile, impossible à vivre. Avoir un caractère accommodant ou peu, ou pas du tout. Cette bonne dame était très aimable (mais très difficile à vivre) (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres, 1847, p. 7).
Si vous entrez « facile à vivre » dans Google livres, vous verrez que beaucoup d'écrivains l'utilisent.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)