prononciation des adjectifs numéraux six, dix

[Bogdanov]

Je crois que c'est le marquis de Bièvre, prince du calembour au XVIIIe siècle, qui avait fait installer sept bancs de grès dans son jardin, et y amenait les dames en disant : « Voici le lieu des sept grès », ce qui sonnait dans la langue de l'époque comme « Voici le lieu des secrets ». Il avait aussi fait planter une demi douzaine d'ifs et y conduisait ses invités en leur annonçant « Voici le lieu des six ifs ».

on peut s'intéresser à une autre ville que Sion et parler des dix femmes à Thouars

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

[Perkele]

Vous êtes sage, Dieudonné.

[jarnicoton]

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

Je n'oublie pas de me servir quelquefois de celle-là, qui m'est venue à l'esprit un jour en allant à Loudun (où un commerçant douteux m'a possédé) qui est à côté.

[GB-91]

on peut s'intéresser à une autre ville que Sion et parler des dix femmes à Thouars

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

J'ai failli y faire mon service militaire

[Jacques]

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

J'ai failli y faire mon service militaire

Je suppose, alors, que des petits malins n'ont pas manqué de vous servir le fameux calembour ?
Mais dans votre cas il marche à l'envers : vous n'y êtes pas allé parce que seuls [...] servent à Thouars.

[Claude]

Et moi qui fais des [...] quand je ne cite pas entièrement un message, j'espère que les cotélépapoteurs cités ne croient pas à des censures.

[Perkele]

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

Moi non plus, il y a tellement d'attente que certains, paraît-il y sont morts.

[GB-91]

Quant à moi je ne suis jamais allé à Thouars, c'est trop hasardeux.

Moi non plus, il y a tellement d'attente que certains, paraît-il y sont morts.

Ce serait donc un lieu de transit ?
Il faudra que j'y aille et que j'examine.

[GB-91]

Une ville où l’on est probe… Une ville où l’on apprécie la crème… où l’on dépile, où l’on révoque, où on libère, où l’on expire, où l’on accuse, où l’on explore, où on circule, où l’on élimine, où l’on opère, où l’on expie, où on élève, où l’on s’enflamme, où on déambule, où l’on condamne, où on blasphème, une ville où l’on dîne et où l’on meurt.
J’arrête, je cours me cacher !

[schtroumpf grognon]

Il y a aussi le cas de 6 mars, que certains prononcent [si mars] et d'autres [sis mars].

(Bien évidemment, il est question de la date et non de la barre chocolatée.)

[Claude]

Un coup d'barre et ça repart.

[Jacques]

Une ville où l’on est probe… Une ville où l’on apprécie la crème… où l’on dépile, où l’on révoque, où on libère, où l’on expire, où l’on accuse, où l’on explore, où on circule, où l’on élimine, où l’on opère, où l’on expie, où on élève, où l’on s’enflamme, où on déambule, où l’on condamne, où on blasphème, une ville où l’on dîne et où l’on meurt.
J’arrête, je cours me cacher !

On n'a jamais vu un nom qui prête à tant de calembours. Bravo !

[Claude]

Pourquoi pas en trouver d'autres se terminant par -atoire ?

[Jacques-André-Albert]

Il suffit de prendre un dictionnaire de rimes.

[Koutan]

Il y a aussi le cas de 6 mars, que certains prononcent [si mars] et d'autres [sis mars].

Et Saint Marc à Venise ? Je n'aime pas du tout prononcer [sin mar], pourtant prescrit par Larousse, sans doute parce que j'ignore d'où vient cette prononciation. Mais ce que je sais, c'est qu'en italien la place s'appelle San Marco et que ça ne se dit pas [sann maro]. D'ici à ce qu'un présentateur télé nous prononce le 5 mars [sin mar] !!