Ignorance

André79 · Message par **André79** » mar. 31 déc. 2013, 14:07

Certes je sais que je ne suis pas dans la bonne rubrique et qu'il eut été préférable que j'aille dans "Vocabulaire"
Je voulais simplement me débarrasser de mon fardeau un peu incognito..
Figurez-vous qu'au hasard de mes lectures je trouve le mot flagrance ( comme les enquêtes de même nom donc ...) et aujourd’hui le mot affidié et que je ne connaissais même pas malgré la fréquentation assidue de ce forum...
Heureusement j'ai eu un dictionnaire pour mon anniversaire !!!
Je suis arrivé à la page 12 j'en ai encore 982 à apprendre... Souvent je gagne du temps quand je rencontre des mots comme : maison, cadeau, cheminée, chat, etc.
Et bien entendu "Belle année à vous tous..."

Jacques · Message par **Jacques** » mar. 31 déc. 2013, 14:36

Il faut quand même remarquer que flagrance ne fait pas partie du vocabulaire courant, et ne s'emploie que dans la langue du droit. L'ignorance est donc pardonnable. Quant à affidé, je n'ai pas dû le rencontrer quatre fois en trois quarts de siècle. Là encore, l'ignorance est relative.

André79 · Message par **André79** » mar. 31 déc. 2013, 14:44

Oui en effet " affidé " et non ce que j'ai écrit par erreur...
Comme vous dites l'ignorance est relative ..
Pour "affidé", en un peu moins de trois quarts de siècle je pense que c'est la première fois que je le vois en chair et en os...

Jacques · Message par **Jacques** » mar. 31 déc. 2013, 15:28

Il doit s'agir d'un terme devenu archaïque. Il était déjà dans la première édition du dictionnaire de l'Académie (1694) :
AFFIDÉ, ÉE. adj. A qui on se fie. Envoyer un homme affidé. Il luy fit dire par une personne affidée.
Il est aussi subst. C'est son affidé.

Islwyn · Message par **Islwyn** » mar. 31 déc. 2013, 16:12

Je connais ce mot affidé dans le sens de « complice [criminel] ». S'agit-il vraiment d'un archaïsme ?

Jacques · Message par **Jacques** » mar. 31 déc. 2013, 17:19

On peut le voir comme archaïque par le fait que son emploi au sens propre est rarissime : André et moi qui tournons autour des trois quarts de siècle d'existence (lui un peu avant et moi après) affirmons ne pas l'avoir rencontré plus de trois fois. Il est donc en voie de disparition.
Par ailleurs le sens que vous évoquez est nouveau. Voici ce qu'en dit l'Académie :
1. Adj. Class. À qui l'on se fie. Envoyer une personne affidée. S'entourer d'agents affidés. 2. N. m. Péj. Personne à qui l'on se fie pour mener une action secrète et condamnable, qui se rend complice d'un mauvais coup. Il confia cette mission à l'un de ses affidés. Dans ce complot, il ne manquait pas d'affidés.
Vous voyez qu'il s'emploie péjorativement et par une sorte d'ironie à caractère métonymique. Mais il est, même dans cet emploi de création récente, peu courant.