utilisation du déterminant
utilisation du déterminant
J'ai une petite question concernant cette phrase:
Ils sont entrés par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en brisant le mécanisme d’ouverture.
Est-ce préférable d'écrire: ...par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en brisant son mécanisme d'ouverture
Merci beaucoup!
Ils sont entrés par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en brisant le mécanisme d’ouverture.
Est-ce préférable d'écrire: ...par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en brisant son mécanisme d'ouverture
Merci beaucoup!
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- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Votre proposition me plaît, Islwyn.
On va cependant trouver que j'ergote : en brisant le mécanisme d'ouverture n'est-il pas contradictoire avec non pas en la cassant ? La première hypothèse ne concerne-t-elle pas une vitre ?
Ma proposition : Ils sont entrés par la fenêtre, après avoir non pas brisé une vitre, mais cassé le mécanisme d’ouverture.
Je pense que l'on peut se passer de son et sa, la vitre et le mécanisme ne laissant aucune ambigüité.
On va cependant trouver que j'ergote : en brisant le mécanisme d'ouverture n'est-il pas contradictoire avec non pas en la cassant ? La première hypothèse ne concerne-t-elle pas une vitre ?
Ma proposition : Ils sont entrés par la fenêtre, après avoir non pas brisé une vitre, mais cassé le mécanisme d’ouverture.
Je pense que l'on peut se passer de son et sa, la vitre et le mécanisme ne laissant aucune ambigüité.
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Pour moi c'est bonnet blanc et blanc bonnet : le mécanisme ou son mécanisme d'ouverture, les deux sont valables et se disent couramment. On peut même dire non en la brisant, le non pas est plus lourd et moins élégant que le NON tout court.
Il me semblerait même appartenir à un registre familier.
Il faut aller au plus court, la sobriété étant préférable à la sophistication du style, qui est pesant avec des fioritures.
La phrase devient :
Ils sont entrés par la fenêtre, non en cassant celle-ci, mais en brisant le/son mécanisme d’ouverture.
Il me semblerait même appartenir à un registre familier.
Il faut aller au plus court, la sobriété étant préférable à la sophistication du style, qui est pesant avec des fioritures.
La phrase devient :
Ils sont entrés par la fenêtre, non en cassant celle-ci, mais en brisant le/son mécanisme d’ouverture.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
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- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Personnellement, je ne trouve pas lourde la négation « non pas ». Mais j'éviterais « celle-ci » au profit du pronom « la ». Un pronom est aussi possible dans la dernière partie de la phrase :
Ils sont entrés par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en en brisant le mécanisme d'ouverture.
Ils sont entrés par la fenêtre, non pas en la cassant, mais en en brisant le mécanisme d'ouverture.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
J'aime bien aussi la proposition de Claude, que je retiens comme la mieux adaptée parmi celles qui ont été faites. Il est plus logique de dire qu'on casse les carreaux plutôt que la fenêtre elle-même.
D'ailleurs, casser une fenêtre, cela sent le style plus ou moins populaire ou au moins infantile. On parle habituellement de briser une fenêtre.
Comme vous dites, André, ce ne sont pas de banales réflexions de puristes un brin chipoteurs, de raisonneurs qui philosophent sur les mots. Analyser notre langage pour en souligner les subtilités affine la réflexion et l'analyse, permet de mieux orienter sa pensée.
D'ailleurs, casser une fenêtre, cela sent le style plus ou moins populaire ou au moins infantile. On parle habituellement de briser une fenêtre.
Comme vous dites, André, ce ne sont pas de banales réflexions de puristes un brin chipoteurs, de raisonneurs qui philosophent sur les mots. Analyser notre langage pour en souligner les subtilités affine la réflexion et l'analyse, permet de mieux orienter sa pensée.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Jacques
- Messages : 14475
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je n'ai pas d'arguments pour défendre ma réaction, c'est donc purement subjectif, une impression ressentie. Littré n'y voit rien de suspect :Jacques-André-Albert a écrit :Personnellement, je ne trouve pas lourde la négation « non pas ».
ll se joint souvent avec pas, mais non avec point (du moins ce n'est pas l'usage ; car il n'y aurait pas de faute). Prendrai-j
cela ? non pas, s'il vous plaît. Le mérite n'y a point de part, non pas même le mérite de la race, BALZ. 2e disc. De la cour. Et mon coeur, qui sans cesse en sa faveur se flatte, Cherche qui le soutienne et non pas qui l'abatte, CORN. Héracl. V, 2. J'envisage non pas sa fortune, mais sa vertu ; les services qu'il a rendus, non pas les places qu'il a remplies ; les dons qu'il a reçus, non pas les honneurs qu'on lui a rendus sur la terre.
Dernière modification par Jacques le ven. 24 oct. 2014, 10:34, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Toutes ces considérations sur le déroulement de l'action sont, certes, très intéressantes, mais je crois que jofra nous questionnait essentiellement sur la forme.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
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