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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Dans le livre d'un journaliste-écrivain sur un ancien président de la République je lis :
Le journaliste que j'étais ne pouvait s'empêcher de noter des détails sur mon carnet,...
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Leclerc92
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Message par Leclerc92 »

Amusant. Peut-être une coquille "mon" pour "son" ?
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Claude
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Message par Claude »

Ce n'est pas bien d'écrire sur le carnet des autres.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Il pourrait aussi s'agir d'une sorte de dédoublement de la personnalité !
Leclerc92 a écrit :Amusant. Peut-être une coquille "mon" pour "son" ?
Ce n'est pas exclu. Mais j'ai vu immédiatement dans « mon » plutôt la volonté de faire correspondre la personne de l'adjectif possessif à celle du pronom personnel sujet « j' ». Toutefois le français du journaliste est de qualité globalement satisfaisante.
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Claude
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Message par Claude »

André (G., R.) a écrit :[...] Mais j'ai vu immédiatement dans « mon » plutôt la volonté de faire correspondre la personne de l'adjectif possessif à celle du pronom personnel sujet « j' ». [...]
Pour moi ce n'est pas très heureux ; j'ajoute que si l'on supprime la subordonnée cela devient une vraie faute ou qu'il parle de quelqu'un d'autre.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Claude a écrit : si l'on supprime la subordonnée cela devient une vraie faute
Il me semble bien que c'en est une sans que l'on supprime la subordonnée !
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Claude
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Message par Claude »

Je n'osais pas le dire. :oops:
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Perkele
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Message par Perkele »

Claude a écrit :Ce n'est pas bien d'écrire sur le carnet des autres.
Je suis d'accord ! :D
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Je commence à me demander si le journaliste-écrivain n'est pas fâché avec la grammaire. Un peu plus loin dans le livre on trouve : Pour quelqu'un comme moi qui ait raté sa vocation d'archiviste [...]
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Perkele
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Message par Perkele »

Trop de francophones sont persuadés que QUI ou QUE sont systématiquement suivis d'un subjonctif.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Je me demande si l'écrivain pèche seulement par sa confusion entre indicatif et subjonctif. Pour une formulation satisfaisante, me semble-t-il, on doit aussi déplacer le pronom relatif « qui » : Pour quelqu'un qui, comme moi, a raté sa vocation d'archiviste...
En écrivant « ait » l'auteur a peut-être voulu accorder le verbe à la première personne du singulier de l'indicatif, en pensant à la forme correcte « moi qui ai raté ma formation d'archiviste ». Bien sûr, la confusion est alors confirmée.
Et, si l'on imagine des parenthèses, j'ai l'impression que cette première personne devient seule correcte : Pour quelqu'un comme moi (qui ai raté ma vocation d'archiviste)... Même entre de simples virgules elle me paraît nécessaire : Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,...
Dans Pour quelqu'un qui, comme moi, a raté sa vocation d'archiviste..., l'antécédent du pronom relatif est « quelqu'un » ; dans Pour quelqu'un comme moi, qui ai raté ma vocation d'archiviste,..., l'antécédent est « moi ».
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