On devrait plutôt prononcer Garbatchov, non ?Perkele a écrit :Le tréma sur le e est plus que facultatif tout comme la barre sur le T minuscule lorsqu'il s'écrivait m ou sous le ch qui peut être confondu avec la précédente quand l'écriture est rapide, puisqu'il ressemble à un m sens dessus dessous.
D'après mon grand-père ses signes diacritiques étaient utilisés essentiellement pour enseigner les enfants en école primaire.
Ce qui fait qu'un ié devient un io, c'est l'accentuation ; à l'inverse, un o se prononce a lorsqu'il n'est pas accentué.
Par exemple, Gorbatchiov est accentué sur la dernière syllabe alors que Brejniev est accentué sur l'avant dernière, mais la dernière voyelle de ces deux mots, en cyrillique est en e.
Quant au O qui se prononce A lorsqu'il n'es pas accentué, je reprends l'exemple de Potemkine qui se prononce Patiomkine car en plus l'accent porte sur l'antépénultième.
Le o se trouvant avant l'accent tonique, il doit se prononcer a, quant au е (ie), il se change en ё (io) parce qu'il est accentué, mais comme il est précédé d'un ч, il se prononce o...
[puisque la voyelle qui suit ж, ш, ч, щ (j, ch, tch, chtch) ne peut être mouillée].
D'ailleurs, dans la bouche de ma prof de russe, le щ ne sonnait pas chtch, mais c'était un ch mouillé qui n'existe pas en français et le ш était plus dur que notre ch.
Comme les voyelles en russe varient suivant leur situation dans le mot, si on se contente de transcrire lettre par lettre, ce qu'on a tendance à faire, on obtient un résultat qui peut être assez éloigné de la prononciation russe.
Bon. Ma remarque est à peu près inutile puisqu'elle n'apporte pas même le début d'une solution, mais elle donne un aperçu de la complexité du système phonétique russe.
Je pense qu'il faut se contenter de transcrire selon le système phonétique de chaque langue, même si ça rend les recherches plus compliquées.
Quant aux langues à l'alphabet latin, je trouve qu'on n'a aucune raison de les transcrire : on n'a qu'à apprendre les rudiments de leur prononciation ou les traduire.
Dans ma famille, Heinrich se faisait appeler Henri et Ilona, Hélène. On peut également continuer à traduire les noms de ville comme on le fait par exemple pour Moscou ou Pékin. Il nous paraît aussi normal de traduire les noms de pays. Si vous dites le Magyarország pour la Hongrie, personne ne vous comprendra. Quant à transcrire ce mot en phonétique anglaise, bon courage !