Je ne pense pas qu'il faille parler de "jeu de mots" gréco-latin. N'est-ce pas l'habitude en astronomie de créer des termes d'étymologie grecque se rapportant à certains astres dont le nom est latin ?
Se rappeler de était jadis une faute populaire, venant de gens peu instruits. J'ai l'impression qu'aujourd'hui elle s'étend à une population plus vaste.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Tout autre et toute autre sont souvent confondus : tout autre signifie complètement différent ; toute autre peut être remplacé par n’importe quelle autre :
Là, il faudrait l'appui d'un tréma qui lèverait le doute. Mais c'est pourtant simple : gager -<gageure> monture ou rater -> rature.
Pour répondre à Marco : cette distinction échappera sans doute à tous ceux qui écrivent voir pour voire, hors pour or, etc. Ce sont des fautes fréquentes sur Internet, et quelquefois parmi des phrases bien orthographiées.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
Vous avez été plus rapide que moi, Jacques, et vous êtes mieux au fait de la réforme orthographique que j'ai tendance à bouder pour d'autres points.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
C'est pour éviter ce genre de faute de prononciation que les régularisations orthographiques de 1990 recommandent l'orthographe gageüre ; elle indique bien que le U doit être prononcé.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Du coup j'ai repoussé ma réponse vers le bas.
Je ne suis pas un inconditionnel de ces mesures, je n'y prends que quelques cas, dont notamment celui des trémas, qui me semble logique.
Dernière modification par Jacques le mer. 21 nov. 2012, 19:30, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :C'est pour éviter ce genre de faute de prononciation que les régularisations orthographiques de 1990 recommandent l'orthographe gageüre ; elle indique bien que le U doit être prononcé.
Sans doute, mais si l'on applique strictement la règle selon laquelle « la voyelle qui précède doit être prononcée séparément », on aboutit à la prononciation [gage-ure]... et non [gajure] !