Après analyse, on voit que « Sur une branche où elles s'étaient posées » et « Au milieu de la petit église qu'il avait réparée » sont des compléments de lieu, contenant en outre une proposition relative ; le sujet doit rester avec le verbe : les abeilles remuaient et Saint François priait.
Mais on peut aussi observer que ce n'est pas vrai pour un complément de temps : « Quand le facteur eut fini sa tournée, il en avait plein les pattes » est tout aussi acceptable que « Quand il eut fini sa tournée, le facteur etc. ».
La différence doit résider dans la structure du type de complément :
- quand il s'agit du temps, il est introduit par une conjonction de subordination qui appelle un verbe, et donc une subordonnée.
- dans le cas d'un lieu, c'est par une préposition qu'on commence, elle est obligatoirement suivie d'un nom, dont peut dépendre une éventuelle relative qui va contenir un verbe. C'est sans doute cette hiérarchie qui interdit de placer le sujet dans la relative, autrement que sous la forme d'un rappel par le pronom personnel.
Une neige mal placée ?
- Jacques-André-Albert
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C'était le but : nous sommes des amateurs, nous ne détenons pas la vérité absolue, mais nous faisons de notre mieux avec nos moyens. Et j'ai sincèrement admiré l'effort.Jacques-André-Albert a écrit :Merci, Jacques,
vos compliments récompensent mes efforts de réflexion, si la satisfaction d'avoir trouvé une réponse plausible n'y a pas suffi.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).