Il avait, sauf erreur de ma part, fait, et réussi, des études de lettres. Ceci explique-t-il, peut-être, cela.Jacques a écrit :Brassens avait une belle tournure de langue, ce qui n'est pas le cas de la majorité des « chanteurs » actuels.
Je ne sache pas.
- Jacques-André-Albert
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Personnellement, je ne pense pas qu'il ait fait des études de lettres. Il était autodidacte, et passionné par la poésie et la langue française. Si tant est qu'on puisse accorder quelque crédit à Wikipedia, il n'aurait pas poussé très loin ses études. Mais ce parcours m'a été confirmé par des articles que j'ai lus il y a plusieurs années.
- Jacques-André-Albert
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- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
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Je suis d'abord allé à l'adresse que m'a indiquée Gougueule ; sur cette page, j'ai cliqué sur le lien interne « Les années trente : Sète » pour connaître sa formation de base. C'est ce lien que j'ai obtenu dans la barre d'adresse de mon navigateur et que je vous ai communiqué.
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- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
Je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'ai l'impression que je préférerais ou bienjarnicoton a écrit :Que doit-on penser de la tournure : "un ignorant qui ne sache pas bien calculer ne me gêne pas" ?
"un ignorant qui ne sait pas bien calculer ne me gêne pas"
ou bien
"un ignorant qui ne sache pas (qui ne saurait pas) bien calculer ne me gênerait pas"
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« Un ignorant qui ne sache pas bien calculer... » nous éloigne, me semble-t-il, de « je ne sache pas que... ».
Je suis de votre avis, Leclerc92 : « qui ne sache pas » exprime une hypothèse, il paraît peu compatible avec « ne me gêne pas », factuel.
« J'imagine mal un maçon qui ne sache pas manier la truelle » n'a pas cet inconvénient, l'idée d'hypothèse étant alors contenue dans le verbe principal accompagné de « mal ».
Je suis de votre avis, Leclerc92 : « qui ne sache pas » exprime une hypothèse, il paraît peu compatible avec « ne me gêne pas », factuel.
« J'imagine mal un maçon qui ne sache pas manier la truelle » n'a pas cet inconvénient, l'idée d'hypothèse étant alors contenue dans le verbe principal accompagné de « mal ».
- Yeva Agetuya
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- Islwyn
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D'une lecture utile :
http://parler-francais.eklablog.com/je- ... -a58651295
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Quantum mutatus ab illo
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Je dois avouer que je ne comprends pas bien ce passage sous votre lien :
Remarque 1 : Littré précise, à propos de la locution Je ne sache pas que : « On peut conjecturer que ceux qui les premiers l'ont employée ont sous-entendu : j'ose dire, l'usage étant au XVIe siècle de mettre le subjonctif avec dire, quand l'affirmation n'était pas absolue ».
Et cet autre passage me paraît hors sujet :
Subtilités
Mes parents exigent que je sache mes leçons avant de sortir jouer.
J'y vois un emploi normal du subjonctif et non une subtilité dérivée de je ne sache pas.
Quelqu'un sait-il, à propos de la remarque 1, ce que deviendrait la phrase si l'on rétablissait « J'ose dire » ?
Remarque 1 : Littré précise, à propos de la locution Je ne sache pas que : « On peut conjecturer que ceux qui les premiers l'ont employée ont sous-entendu : j'ose dire, l'usage étant au XVIe siècle de mettre le subjonctif avec dire, quand l'affirmation n'était pas absolue ».
Et cet autre passage me paraît hors sujet :
Subtilités
Mes parents exigent que je sache mes leçons avant de sortir jouer.
J'y vois un emploi normal du subjonctif et non une subtilité dérivée de je ne sache pas.
Quelqu'un sait-il, à propos de la remarque 1, ce que deviendrait la phrase si l'on rétablissait « J'ose dire » ?
- Yeva Agetuya
- Messages : 2538
- Inscription : lun. 22 juin 2015, 1:43
Littré renvoie à l'historique ; je crois qu'il fonde sa supposition notamment sur la comparaison de deux phrases qu'il lit dans Paré :André (G., R.) a écrit :Remarque 1 : Littré précise, à propos de la locution Je ne sache pas que : « On peut conjecturer que ceux qui les premiers l'ont employée ont sous-entendu : j'ose dire, l'usage étant au XVIe siècle de mettre le subjonctif avec dire, quand l'affirmation n'était pas absolue ».
[...]
Quelqu'un sait-il, à propos de la remarque 1, ce que deviendrait la phrase si l'on rétablissait « J'ose dire » ?
"Aussi osé-je dire que je ne sache homme si chatouilleux, qui ne...." [Paré, Dédicace au lecteur.]
"Je ne sache homme si peu versé en astrologie qui...." [Paré, IX, 2e disc.]
Il infère de la première que la seconde et toutes celles du même acabit ont un "j'ose dire que" elliptique.