Féminisation négative

Madame de Sévigné

Apocope??

Et pour les médecins?
"Bonjour Monsieur!" mais "C'est grave, Docteur?"

Et pour les notaires et autres avocats?
Maître en toute occasion?

A suivre...

Jacques · Message par **Jacques** » lun. 19 oct. 2009, 9:42

Pour les médecins, le titre docteur est de pratique courante. Si vous en connaissez dont vous n'êtes pas la patiente, dans les relations privées vous les appelez monsieur ou madame, docteur fait un peu pompeux. On écrit Monsieur ou Madame dans une lettre.
Pour les notaires et autres officiers ministériels, maître s'utilise comme docteur ci-dessus.
Apocope, procédé qui abrège par élimination d'une ou plusieurs syllabes à la fin : cinéma pour cinématographe, métro pour métropolitain, prof pour professeur...
C'est le contraire de l'aphérèse qui supprime au début : bus pour autobus, pitaine pour capitaine...

Madame de Sévigné

Merci et chapeau!

Bonne semaine,
Sévigné

Jacques · Message par **Jacques** » lun. 19 oct. 2009, 10:37

Bonne continuation à vous aussi pour cette semaine et au-delà.

André79 · Message par **André79** » lun. 19 oct. 2009, 11:45

Jacques, puisque vous faisiez allusion à l'instant à des formulations utilisées ds le courrier, je me tourne vers vous.
Il m'arrive d'envoyer des avis de sommes à payer à des personnes avec lesquelles je suis ami et pour finir j'emploie la formule "En votre aimable règlement ..."

En effet je n'ose pas écrire :"En ton aimable règlement..."

Je ne sais pas trop comment contourner la difficulté ... Peut-être en ne mettant rien.

Vous disiez il y a peu que vous étiez devenu une sorte de spécialiste du courrier... et je pense que vous avez la réponse à cette interrogation.

"Dans cette attente et avec mes remerciements je vous prie..... "

Jacques · Message par **Jacques** » lun. 19 oct. 2009, 12:35

Il est vrai que en votre aimable règlement est une formule stéréotypée que l'on conçoit mal à la forme familière. Mais vis-à-vis de personnes avec qui on entretient des rapports amicaux, et même en supposant qu'on emploie le tutoiement, cela reste très formel car c'est du style commercial ou administratif.
Avec des familiers vous pouvez écrire des choses plus cordiales, comme : Merci d'avance de ton règlement ; je te remercie de me régler cette somme à ta convenance ; sois gentil de penser à moi, tu connais l'adage : qui paye ses dettes s'enrichit.
Je crois qu'en plaçant les affaires sur un terrain familier, on peut trouver bien des choses gentilles. Une fois lancé cela vient facilement.

André79 · Message par **André79** » lun. 19 oct. 2009, 13:27

Oui en effet, ce sont de bonnes idées et " Merci par avance de ton règlement" est une formule simple qui convient tout à fait pour ce cas précis.
Que n'y avais-je pensé plutôt!

Merci beaucoup.

Jacques · Message par **Jacques** » lun. 19 oct. 2009, 14:18

Les choses les plus simples sont souvent celles auxquelles nous ne pensons pas.

Madame de Sévigné

Et les bons comptes font les bons amis! :D

Jacques · Message par **Jacques** » mar. 20 oct. 2009, 12:40

Madame de Sévigné a écrit :Et les bons comptes font les bons amis! :D

Prêtre chinois au teint de bronze,
La conteuse dont il s'éprit
Entassait récit sur récit.

Moralité : les bons contes font le bonze ami

Madame de Sévigné

Pour en revenir aux majuscules, quand quelqu'un écrit ses mémoires, récits, souvenirs, est-ce qu'on met une majuscule au titre de l'ouvrage?

Et quand on y prend un passage pour faire une citation, est-ce qu'on doit dire, "tiré de", ou "in", ou "d'après"?

Et est-ce que la citation doit toujours s'entourer de guillemets?

Et est-ce que je suis bien dans la bonne rubrique?

Il se fait tard

Amitié
Sévigné

Jacques · Message par **Jacques** » mer. 21 oct. 2009, 7:45

La bonne rubrique est orthographe, vous y êtes.
Le titre d'un ouvrage se traite comme le nom d'une personne morale, il constitue une sorte d'entité assimilée à un nom propre. Il doit donc commencer par une majuscule.
Pour le reste de la question, je m'abstiens car je ne suis sûr de rien. C'est du domaine de la typographie.
Puisque vous vous préoccupez de majuscule, je me permets de rappeler qu'il en faut toujours une à Mémoires, quand il s'agit d'un récit autobiographique. Je crois que cette particularité n'est pas très connue.

Message par **Perkele** » mer. 21 oct. 2009, 20:58

Et si l'on réfléchit un peu, on se rend compte qu'on a des souvenirs et non pas des mémoires du passé.

Lorsqu'on écrit ses souvenirs, on les consigne dans un cahier qu'on appelle un mémoire et qui ne suffit jamais à contenir le récit d'une longue vie. Lorsqu'on les publie, ce sont donc des mémoires qu'on confie à un éditeur.