Merci de tant de compréhension qui me fait particulièrement sourire aujourd'hui, car les 35 pages de ce contrat de vente d'actions sont truffées de mots tels que contrat, point, fusion, activités sociales, société, parties, vendeur, acheteur et autres conditions d'exécution que je dois commencer par une majuscule.Jacques a écrit :Affliction permanente dans tous les domaines. J'ai néanmoins un exutoire : la publication de mes articles et les réactions très favorables des lecteurs, qui deviennent eux aussi plus attentifs aux fautes répandues par les médias. Certains m'en parlent, ce qui prouve que je n'ai pas travaillé pour rien.
Alors que vous, vous êtes face à la contrainte de devoir malmener la langue par nécessité professionnelle, « pour que le client soit content ».
Quand elle est arrivée sur le marché du travail, ma fille a passé quelques mois dans une boîte où on faisait du traitement de texte sur commande. Un jour la responsable l'a convoquée et lui a dit : « Mademoiselle je suis très mécontente, vous ne mettez pas assez de majuscules ». Elle a répondu : « J'en mets là où l'orthographe l'exige ». Et la cheffesse de rétorquer : « L'orthographe n'a aucune importance, il en faut beaucoup pour faire joli et pour plaire aux clients ». C'est votre propre situation, mais pour vous c'est pire.
Et comme si cela ne suffisait pas à ma peine, je travaille sur un logiciel appelé TagEditor qui insère des balises de début et de fin autour de ces mots en raison du format choisi par le client - sans compter tous les passages où il a omis d'appliquer ses propres règles et dont je me fais un malin plaisir de lui fournir la liste
![[clin d'oeil] ;-)](./images/smilies/icon_wink.gif)
Mais je suis sûre que votre fille a dû souffrir énormément de cette situation après avoir appris la langue française pendant de nombreuses années à vos côtés ! Il y a vraiment de quoi donner sa démission...