préposition "par" + singulier ou pluriel ?

[Jacques]

c'est pourtant vrai, on dit plus facilement «une écurie sans chevaux», mais ne peut-on pas dire «une écurie sans aucun cheval»?

n'y a-t-il pas l'une des deux expressions qui est fautive, mais qui est passée dans l'usage par analogie?

certains disent bien «on lui fête *ses un an» pour parler du premier anniversaire.

Jacques, Perkele, vos avis !:?:

cela ne change rien pour l'herbe, puisqu'on dit «de l'herbe» pour désigner l'étendue qui recouvre la prairie.

Il n'y a pas que Perkele et moi qui soyons capables de donner des avis, je ne nommerai personne de crainte d'en oublier, mais bien d'autres membres du forum en ont largement la capacité.
Tout dépend du contexte, une écurie sans aucun cheval se dirait peut-être dans un cas précis ou pour un effet littéraire, mais les deux sont corrects.
Ses un ans, mes un francs sont des fautes évidentes d'accord : s'il n'y en a qu'un on ne peut pas envisager le pluriel ; ce sont des fautes populaires à écarter : son premier anniversaire, ma pièce de un franc.
Ce forum est une communauté, j'en appelle à d'autres avis.

[Perkele]

Pour moi "herbe" est un terme générique désignant les plantes vertes qui poussent sur le sol. On en parle comme d'une substance "de l'herbe". Je dirais donc une prairie sans herbe en pensant à "sans de l'herbe" comme je dirais un régime sans sel.

Pour l'écurie je dirais volontiers "sans un cheval" avec l'idée de "sans pas même" (si je puis me permettre) et, plus généralement "sans chevaux".

D'autres avis ?

[Claude]

J'ai l'impression qu'herbe est au singulier quand il n'est suivi d'aucun autre mot le qualifiant ou le complétant :
- une prairie sans herbe ;
- une prairie sans herbes aromatiques ;
- une prairie sans herbes de Provence.
Mais qu'en pensent les ruminants (vaches montbéliardes au hasard) ?

[Jacques]

Ils ruminent, ils ruminent. Mais qu'en sortira-t-il ? À force de ruminer, on se fait des idées noires.

[Jacques-André-Albert]

Il faut longtemps ruminer pour digérer un affront, surtout si l'interlocuteur n'a pas mâché ses mots.

[Claude]

J'ai provoqué la digression bovine mais vous ne me donnez pas votre avis sur mon excellent raisonnement végétal.

[Dame Vérone]

Je comprends bien le raisonnement mais... une prairie sans herbe s'appelle-t-elle encore une prarie ?
Signé : une brebis qui se demande ce qu'elle va pouvoir brouter.

[Jacques-André-Albert]

Je comprends bien le raisonnement mais... une prairie sans herbe s'appelle-t-elle encore une prarie ?
Signé : une brebis qui se demande ce qu'elle va pouvoir brouter.

C'est aussi ce que je panse.

[Perkele]

C'est ben vrrrrrai ça ! Dame Vérone.

Mais nous pourrions avoir besoin de parler de la chose dans le cas où il serait besoin de constater que ce que nous avions connu comme une prairie recouverte d'herbe grasse soit devenu un désert.

[Claude]

Dame Vérone et J2A, tous deux vous me rappelez le haggis de Jacques Bodoin.

[Perkele]

Le haggis parmentier ?

[Jacques-André-Albert]

À propos du célèbre hachis Parmentier, la véritable origine est la suivante : au début, on préparait ce plat dans l'armée piémontaise avec des pommes de terre et du jambon, de Parme de préférence. La préparation nécessitait un jambon entier, d'où l'expression « hachis de Parme entier ». C'est là l'origine de ce plat (source : Wikipedia).

[Claude]

[Jacques]

Se non è vero è bene trovato.
Je suppose que vous êtes le véritable auteur de ce calembour ?

[Jacques-André-Albert]

Bien sûr, et il aurait pu figurer en bonne place dans Wikipédia.