Français notre belle langue

Claude a écrit :Il me revient une expression employée dans les documents qui précisaient que la nourriture n'était pas fournie : le casse-croûte sera tiré du sac.

Intéressant. Je ne connais pas cette expression. En farfouillant sur la Toile, je vois que "repas tiré du sac" (et autres formules semblables) semble s'employer plutôt dans l'est de la France, notamment en Bourgogne et les régions avoisinantes.
Je me rappelle en revanche les écriteaux de certaines gargotes dans la région parisienne : Ici, on peut apporter son casse-croûte (ou plus souvent son manger).

Celui-là a apporté son picotin... :D

Se trouverait-il dans une auberge espagnole ?

Desiderius a écrit :...je vois que "repas tiré du sac" (et autres formules semblables) semble s'employer plutôt dans l'est de la France, notamment en Bourgogne et les régions avoisinantes...

En bon Franc-Comtois que je suis, il n'y a donc rien d'étonnant.

Comment fait l'âne quand il arrive au fond du sac ?

Claude a écrit :Comment fait l'âne quand il arrive au fond du sac ?

C'est très drôle : j'en parlais très récemment à ma mère qui a vu des chevaux manger de cette façon, et qui donnaient des coups de tête vers le haut pour faire tomber le reste de l'avoine.

Ce repas tiré du sac nous permet d'avoir partout en montagne, dans chaque refuge gardé, une salle dite hors-sac , une où il est permis de ne pas commander les plats proposés par le gîte mais de tirer son repas hors du sac .

C'est exact ! J'ai profité de ces salles hors-sac dans les stations de ski il y a quelques années.

Cela me fait penser qu'il y avait un coin "tiré du panier" dans un des nombreux restaurants d'entreprise où j'ai déjeuné.

On m'a expliqué qu'il n'y avait pas de salle réservée à ceux qui apportaient leur repas et que les règles d'hygiène interdisaient qu'on pût confondre les deux types d'alimentation à cause de la recherche de l'orignine d'éventuelles intoxications.

L'endroit dans une entreprise ou une collectivité, où l'on mange en apportant soi-même le nécessaire, n'est-il pas appelé un réfectoire ?

Je déjeunais au réfectoire quand j'étais chez les soeurs, mais les repas étaient préparés sur place. Quand je suis allée au lycée, nous parlions de cantine. Maintenant il n'y a plus que des restaurants scolaires ou d'entreprise.

C'est un peu comme les techniciens de surface...

Restaurant d'entreprise : à la Bourse, c'était le restaurant corporatif. Mes collègues disaient simplement la cantine, moi je l'appelais le graillon.

J'ai toujours préféré manger à la cantine avec mes copains et mes copines.

Si les petits mangent encore à la cantine,leurs aînés ,collégiens et lycéens ,mangent (bouchez-vous les oreilles et voulez vos yeux) au self. C'est le terme adéquat dans la majorité des établissements. Et du temps de ma jeunesse estudiantine,je mangeais au resto -u (traduisez "restaurant universitaire )

D'autres se restaurent dans des routiers, d'autres au buffet de la gare...

N'oublions pas le mess des militaires !

Le TLFi, si j'ai bien compris, a écrit :Emprunté à l'anglais mess «(dans l'armée ou la marine), groupe de militaires prenant ensemble leur repas», lui-même emprunté à l'ancien français mes, forme ancienne de mets.