Accord du participe passé.

[TSOS]

C'est qu'il y a à l'école (primaire notamment) en France un apprentissage (plus ou moins poussé) des rapports de courtoisie aussi.
Apprentissage du respect du professeur, et cætera.

[Jacques]

Je n'en sais rien, mais je persiste à penser qu'il y a là de l'anglicisme, car l'objectif principal de l'école est d'enseigner.

[Perkele]

Ou bien le mot avait pris une connotation trop sévère.

[Anne]

Je suis d'accord avec vous, Jacques, d'autant plus que l'école, maintenant, baisse les bras pour ce qui concerne la sensibilisation à la courtoisie et au respect du professeur. Il s'agit alors encore moins qu'avant d'éducation.

[Jacques]

Je n'ai plus de contacts depuis longtemps avec les milieux scolaires, mais je me doutais quand même de ce que vous dites.

[Anne]

Enfin, j'ai peut-être parlé un peu vite : je ne sais pas ce qui se passe au sein de l'école, mais quand les enfants arrivent à mon cours de musique, je constate que la bonne éducation se perd.

[Jacques]

D'après ce que nous voyons aux informations télévisées : insolences et parfois violences envers les enseignants, même de la part d'enfants qui n'ont pas encore atteint l'adolescence, on peut supposer que ce n'est pas d'un niveau élevé. Mais la faute n'en incombe pas aux enseignants eux-mêmes, dès lors qu'à l'extérieur on ne leur fait pas prendre de bonnes habitudes.

[JR]

la faute n'en incombe pas aux enseignants eux-mêmes, dès lors qu'à l'extérieur on ne leur fait pas prendre de bonnes habitudes.

Vous me rappelez un instituteur de mon fils qui, il y a un peu plus de vingt ans, nous a indiqué que mon fils aurait certainement de grandes difficultés parce qu'il était trop poli, trop bien élevé.

[Jacques]

C'est un comble ! Au lycée, j'ai eu un prof d'atelier qui se moquait de moi, à cause de ma grande politesse, que je tenais de l'éducation faite par ma mère.

[Manni-Gédéon]

À l'école primaire, lorsque mes camarades se pressaient autour de l'institutrice en tendant leur main sous son nez, je patientais sagement jusqu'à ce qu'elle soit disponible. Je lui disais au revoir et j'attendais qu'elle tende la main la première, comme ma mère me l'avait appris. Non seulement ma politesse n'était pas appréciée, mais elle était généralement interprétée comme un manque d'empressement.

[Jacques]

C'est drôle cette mentalité : voilà trois exemples qui prouvent que la politesse n'est pas toujours bienvenue dans l'esprit de certains.

[Perkele]

C'est quand j'étais jeune mariée qu'une tante de mon mari m'a demandé de cesser de lui dire merci sans arrêt.

[TSOS]

D'après ce que nous voyons aux informations télévisées...

Oui, c'est d'accord, mais attention tout de même aux médias et à leur objectivité...
Il ont rarement tendance à présenter les choses de la manière la plus positive qui soit et choisissent les pires exemples qu'ils puissent trouver pour affoler dans les chaumières, bien souvent...

[JR]

D'après ce que nous voyons aux informations télévisées...

Oui, c'est d'accord, mais attention tout de même aux médias et à leur objectivité...
Il ont rarement tendance à présenter les choses de la manière la plus positive qui soit et choisissent les pires exemples qu'ils puissent trouver pour affoler dans les chaumières, bien souvent...

Je suis bien d'accord avec votre remarque, mais sur ce sujet particulier, mes propres observations confirment ce que montrent les médias; bien que ma femme et moi soyons des partisans convaincus de l'école publique, laïque, nous avons placé notre fille dans un lycée privé pour lui épargner les mésaventures subies par notre fils dans un établissement public voisin, qui était pourtant présenté comme un des meilleurs de la région.

[codrila]

Sachez que depuis l'époque où vos enfants étaient scolarisés , la société entière a évolué . L'incivilité n'est pas le propre des enfants, nous le constatons partout autour de nous, de ceux qui ne savent plus laisser leur place à une personne âgée aux autres qui bousculent, insultent,agressent pour un rien. Les enfants et adolescents adaptent leur comportement, plus ou moins à celui des adultes.

Ainsi, même l'école privée n'est plus à l'abri de ce que vous dénoncez. Les actes de manque de respect d'élèves envers adultes ou d'élèves entre eux y sont de plus en plus nombreux.
Ne pas avoir été renvoyé au moins un jour durant une année scolaire devient petit à petit une étrangeté . D'autre part , lors de ces sanctions, les plus grosses difficultés viennent aujourd'hui des parents.
Chacun inscrit son enfant dans le privé pour le faire bénéficier des bonnes conditions de travail et de la discipline, mais lorsqu'une sanction tombe, ces mêmes parents, à quelques exceptions près , s'opposent alors à l'établissement refusent la sanction, prennent la défense de leur enfant inconditionnellement et vont parfois en justice.

Si l'école privée résiste encore un peu mieux, ce n'est pas que dans le public, les enseignants baissent plus les bras, c'est que le chef d'établissement a une plus grande marge de manœuvre, la possibilité de ne pas réinscrire un élève trop perturbateur , ainsi les plus indisciplinés iront simplement s'asseoir sur les bancs des établissements publics qui n'ont pas le droit de les refuser à moins de seize ans.