Voilà ce que je voulais dire, mais j'ai l'impression que vous êtes la seule à avoir bien saisi l'idée que je souhaitais exprimer. Il s'agirait de mettre l'explication à la portée de tout le monde, et pas seulement des initiés. Une grammaire doit être faite pour que n'importe qui la comprenne, et pas uniquement les personnes averties.manni-gedeon a écrit :Il me semble qu'elles sont limpides pour ceux qui connaissent déjà le sujet... et qui n'ont pas besoin de les consulter.Jacques a écrit :On ne peut pas dire que ces explications de votre grammaire soient limpides. Il y a des gens qui se font passer pour savants en recourant à un langage quasiment ésotérique.
Pour les autres, une explication plus simple ne serait pas un luxe.
où est le sujet ?
- Jacques
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Dernière modification par Jacques le mer. 04 janv. 2012, 18:37, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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Ne vous alarmez pas pour cela, ce n'était pas une remarque mais une information. Si vous aviez l'habitude des forums, justement, vous auriez pu constater que sur la plupart les gens se tutoient sans se connaître. Marco et moi, quand nous l'avons fondé (grâce à la collaboration de son ami Infarinato), nous avons souhaité faire accepter ce principe que le tutoiement n'était pas indiqué, et les premiers membres du forum nous ont approuvés à l'unanimité.b0uillie-de-m0 a écrit :Pardon ! Je n'ai décidément pas l'habitude des forum et il est vrai que le vouvoiement me parait plus adapté réflexion faite !Il n'est pas habituel de se tutoyer sur le forum.
Je ferai attention à l'avenir.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- JR
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J'ai l'impression que les grammairiens ont imité les scientifiques, qui utilisent le mot "canonique" pour désigner la forme standard qu'il faut donner à une formule (mathématique, chimique, etc.) pour en faciliter l'identification.Jacques a écrit : Prenons simplement l'adjectif « canonique », cet usage est a priori insolite, parce qu'on pense au seul que l'on connaît, et qui se rapporte à une notion religieuse.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
François Rabelais
- Jacques
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La différence entre grammairiens et hommes de science, c'est que les livres des grammairiens s'adressent à tout le monde, et devraient être conçus pour que tout le monde les comprenne. Je vais peut-être encore soulever des protestations, mais cet usage ambigu du mot canonique dans le discours grammatical a tout l'air de relever du snobisme.
Remarquons d'ailleurs que, quand les hommes de science s'adressent au public, ils savent se mettre à sa portée et se faire comprendre en laissant de côté leur vocabulaire technique. Alors messieurs les grammairiens, prenez-en de la graine !
Remarquons d'ailleurs que, quand les hommes de science s'adressent au public, ils savent se mettre à sa portée et se faire comprendre en laissant de côté leur vocabulaire technique. Alors messieurs les grammairiens, prenez-en de la graine !
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- Jacques
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J'ai trouvé cette explication dans la grammaire de Grevisse :
Dans les verbes impersonnels le pronom il, sujet apparent, est un simple signe grammatical annonçant la personne du verbe mais ne représentant ni un être, ni une chose faisant l’action du verbe.
Les verbes impersonnels ou employés impersonnellement ont un sujet réel, répondant à la question qu’est-ce qui ? ou qui est-ce qui ? :
Il faut du courage (du courage est nécessaire) ; qu’est-ce qui est nécessaire ? Du courage, sujet réel
Il convient de partir ; qu’est-ce qui convient ? De partir, sujet réel
Il importe qu’on travaille ; qu’est-ce qui importe ? Qu’on travaille, sujet réel.
Dans les verbes impersonnels le pronom il, sujet apparent, est un simple signe grammatical annonçant la personne du verbe mais ne représentant ni un être, ni une chose faisant l’action du verbe.
Les verbes impersonnels ou employés impersonnellement ont un sujet réel, répondant à la question qu’est-ce qui ? ou qui est-ce qui ? :
Il faut du courage (du courage est nécessaire) ; qu’est-ce qui est nécessaire ? Du courage, sujet réel
Il convient de partir ; qu’est-ce qui convient ? De partir, sujet réel
Il importe qu’on travaille ; qu’est-ce qui importe ? Qu’on travaille, sujet réel.
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Non, "canon" au sens de "règle" est utilisé depuis longtemps par les grammairiens.JR a écrit :J'ai l'impression que les grammairiens ont imité les scientifiques, qui utilisent le mot "canonique" pour désigner la forme standard qu'il faut donner à une formule (mathématique, chimique, etc.) pour en faciliter l'identification.Jacques a écrit : Prenons simplement l'adjectif « canonique », cet usage est a priori insolite, parce qu'on pense au seul que l'on connaît, et qui se rapporte à une notion religieuse.
En grec, "kanôn" désignait la règle au sens propre comme au figuré.
C'est précisément de cette grammaire que j'ai extrait le passage que je cite. Mais j'utilise aussi, outre celle de Grévisse, la grammaire "Le Robert et Nathan". C'est un livre de base, clair, complet, rigoureux auquel je me réfère lorsque je suis pressée.b0uillie-de-m0 a écrit :En tout cas, j'ai quand même eu la réponse à ma question![]()
Quelle grammaire utilises-tu Ninon RJ ? Car j'ai celle de Riegel, Pellat et Rioul (grammaire méthodique du français ) et je ne la trouve pas adaptée : difficile de trouver une explication claire quand on commence à apprendre la Grammaire avec un grand G
Cela dit, la grammaire étant une "chose" vivante, je ne déteste pas, si j'en ai l'occasion, m'intéresser aux discussions des grammairiens sur des points qui posent problème. Je reconnais que certains usent et abusent d'un vocabulaire parfois obscur et qui a fait du ravage dans les classes... Mais on revient de tout cela, je crois.
- Jacques
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Vous allez vous faire tirer les oreilles par Pha à propos de cette expression.Ninon RJ a écrit : Cela dit, la grammaire étant une "chose" vivante, je ne déteste pas, si j'en ai l'occasion, m'intéresser aux discussions des grammairiens sur des points qui posent problème.
http://www.achyra.org/francais/viewtopi ... e&ie=utf-8
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je sais, mais je ne crois pas qu'il faille, en ce qui concerne cet emploi, être trop rigoureux.Jacques a écrit :Vous allez vous faire tirer les oreilles par Pha à propos de cette expression.Ninon RJ a écrit : Cela dit, la grammaire étant une "chose" vivante, je ne déteste pas, si j'en ai l'occasion, m'intéresser aux discussions des grammairiens sur des points qui posent problème.
http://www.achyra.org/francais/viewtopi ... e&ie=utf-8
Un "problème", c'est étymologiquement "jeter, poser" (ballein) devant (pro). Le "problème", c'est ce que l'on a devant soi, c'est-à-dire ce qui fait obstacle, la difficulté à résoudre.
La suppression de l'article ? Si l'on veut. "Poser un problème" est plus élégant. Mais on dit bien "faire obstacle", "faire tache"...