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Publié : lun. 12 nov. 2012, 12:30
par JR
Jacques a écrit : ils avouent ouvertement qu'ils nous prennent pour des imbéciles, des marionnettes dont ils tirent les ficelles et qu'ils manipulent à leur gré.
C'était un secret de Polichinelle, et il en a toujours été ainsi.
Mais les progrès des sciences et des techniques, combinés à la dégradation des mentalités, permettent des manipulations d'une efficacité terrifiante.
Ceux qui se livrent à ces méprisables activités devraient (re)voir ça :



Certains de leurs prédécesseurs ont parfois vu leurs têtes promenées au bout de piques. :lol:

Publié : lun. 12 nov. 2012, 13:43
par Claude
Un grand classique qu'on a plaisir à revoir ma foi !

Publié : mar. 13 nov. 2012, 10:02
par Herdé76
Jacques-André-Albert a écrit :De toute façon, c'est un terme à proscrire, puisqu'il ne correspond pas aux différents sens du français riper qui incluent une notion de frottement, de glissement, et pas non plus à l'anglais to rip, celui qui nous double le P (ripper) mais qui est tout aussi peu adapté. C'est encore une invention purement technocratique, né dans des cerveaux incultes et ignorant l'esprit de la langue.
C'est exact, nous en avions parlé et voici ce que j'avais proposé :
"Autrefois dans l'argot des routiers un ripeur était un auxiliaire recruté ponctuellement pour décharger un camion.
Aujourd'hui dans le langage du "show-biz" (raaah c'est dit) un ripeur est un technicien de logistique qui transporte le matériel nécessaire à un spectacle, le décharge du camion, l'installe, le range après... "
Pour répondre à Jacques-André-Albert je développerai cette définition. Quand une charge est trop lourde on ne peut plus la soulever, donc on la fait glisser, on la
ripe. D'où un glissement (si je puis me permettre) sémantique qui fait que le ripeur est un manutentionnaire de charges lourdes. Cela n'a rien de technocratique, c'est au contraire un terme professionnel.

Publié : mar. 13 nov. 2012, 10:38
par Jacques
C'est donc un abus de langage dérivé du politiquement correct qui le fait appliquer, par un euphémisme de mauvais goût, aux employés connus traditionnellement sous le nom d'éboueurs.

Rippeurs, éboueurs...

Publié : mar. 13 nov. 2012, 12:06
par GB-91
De la bouche d'un responsable d'un syndicat intercommunal traitant des déchets ménagers, j'ai entendu les termes "équipage composé d'un conducteur d'engin de collecte et de deux voltigeurs".
Dans le langage militaire, les voltigeurs sont les fantassins chargés d'accompagner un char d'assaut auprès duquel ils trouvent une protection tout en assurant sa défense rapprochée.

Publié : mar. 13 nov. 2012, 12:27
par Claude
Ne les appelait-on pas les grenadiers-voltigeurs ?

Publié : mar. 13 nov. 2012, 15:00
par Perkele
Vous nous avertissiez donc, Jacques de la démarche d'usurpateurs venant s'emparer à notre porte des étrennes que nous réservons aux personnes chargés de récolter nos déchets ménagers ?