Est-ce que le verbe pouvoir a déjà été transitif ?
- Jacques
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Croyez bien que tout le monde appréciera cet effort de bonne volonté.shokin a écrit :Je ferai un effort à l'avenir : bannir le salut de ce forum, même si je ne crois pas au salut.
Je suppose que le salut auquel vous ne croyez pas est la rédemption éternelle et post mortem ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Mes connaissances en anglais sont tout juste suffisantes pour me permettre de reconnaître en "ever" un mot de cette langue, mais je vois mal son rapport avec le passé surcomposé.shokin a écrit :Il me semble que l'emploi dudit passé surcomposé a sa place : il a eu pris = il a déjà (ever, au moins une fois) pris, non ?
Cette forme verbale non admise me pose un problème depuis mon adolescence après que je l'ai entendue et employée enfant, tous les jours, sans imaginer devoir y renoncer plus tard. Aujourd'hui encore il me faut parfois faire un effort pour m'en tenir au "simple" passé composé :
Hier je me suis mis à table à quatorze heures. Quand j'ai eu déjeuné, je me suis rappelé mon rendez-vous chez le dentiste, mais il était trop tard.
Le passé surcomposé est lourd, mais correspond à un besoin. Si je dis "Quand j'ai déjeuné, je me suis rappelé..." le retour en mémoire a lieu pendant le repas, tandis qu'il se fait après celui-ci dans la phrase ci-dessus. Bien entendu, "après que" ou "après" suivi de l'infinitif passé satisfont ledit besoin, mais ne viennent pas forcément à l'esprit.
Dans la Sarthe je n'ai jamais entendu le passé surcomposé que dans une subordonnée. Dans le Finistère il s'emploie aussi en proposition indépendante.
- Jacques
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Je ne vois non plus aucun rapport entre ce passsé surcomposé et le mot anglais ever, qui selon moi correspond au français jamais dans son sens positif originel : à un moment quelconque ; have you ever seen... = avez-vous jamais vu... Réponse : NEVER !André (Georges, Raymond) a écrit :Mes connaissances en anglais sont tout juste suffisantes pour me permettre de reconnaître en "ever" un mot de cette langue, mais je vois mal son rapport avec le passé surcomposé.shokin a écrit :Il me semble que l'emploi dudit passé surcomposé a sa place : il a eu pris = il a déjà (ever, au moins une fois) pris, non ?
Dans le titre, il y a manifestement une faute.
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- Manni-Gédéon
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Quand ma mère employait le passé surcomposé, c'était sciemment, en se référant à un vague souvenir lointain. Elle soulignait bien l'auxiliaire superflu dans son intonation. Je l'ai entendu dans la bouche d'autres Suisses romands, généralement instruits, toujours pour parler d'une chose qui a eu lieu une fois dans le passé, on ne sait plus vraiment quand. C'est peut-être un usage local.
Même enfant, j'ai toujours considéré cette forme comme appartenant au langage familier : je ne l'aurais jamais employée en parlant à ma maîtresse d'école, par exemple.
Je peux comprendre le rapprochement que Shokin fait avec le mot anglais ever, mais il ne s'utilise pas dans le même contexte.
Même enfant, j'ai toujours considéré cette forme comme appartenant au langage familier : je ne l'aurais jamais employée en parlant à ma maîtresse d'école, par exemple.
Je peux comprendre le rapprochement que Shokin fait avec le mot anglais ever, mais il ne s'utilise pas dans le même contexte.
Dernière modification par Manni-Gédéon le mer. 13 nov. 2013, 18:37, modifié 1 fois.
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
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C'est probablement la valeur qu'il a dans le Finistère. Votre mère l'employait-elle après "quand" ou, comme dans le département breton, dans une indépendante ? Il me semble que cette dernière manière de faire se prête mieux au vague souvenir lointain.Manni-Gédéon a écrit :Quand ma mère employait le passé surcomposé, c'était sciemment, en se référant à un vague souvenir lointain.
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En contre exemple, j'ai participé quelques temps à un forum où il fallait systématiquement commencer ses messages par "bonjour" et les terminer par "cordialement", même dans le feu de la conversation.Klausinski a écrit : Sur ce forum, cela choque un peu, car ce n'est pas l'usage des membres.
C'était fatigant et ridicule.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Perkele
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Pour ma part je le reformule en "Il lui est arrivé de prendre..."shokin a écrit :
Il me semble que l'emploi dudit passé surcomposé a sa place : il a eu pris = il a déjà (ever, au moins une fois) pris, non ?
- Il m'est arrivé d'acheter ce produit : je l'ai eu acheté
- Il lui est arrivé de faire de la voile dans sa jeunesse : il a eu fait de la voile dans sa jeunesse
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Manni-Gédéon
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Plutôt dans une (proposition) indépendante.André (Georges, Raymond) a écrit :C'est probablement la valeur qu'il a dans le Finistère. Votre mère l'employait-elle après "quand" ou, comme dans le département breton, dans une indépendante ? Il me semble que cette dernière manière de faire se prête mieux au vague souvenir lointain.Manni-Gédéon a écrit :Quand ma mère employait le passé surcomposé, c'était sciemment, en se référant à un vague souvenir lointain.
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