Un peu d'histoire : mon frère aîné fut longtemps éboueur (ou boueux). Aux recensements, il se fit désigner « scavenger », terme utilisé par son employeur. Or, de nos jours, ce terme (et le verbe associé, « to scavenge ») n'a que des connotations péjoratives, ne s'appliquant proprement qu'à des oiseaux charognards. On voit le chemin qu'on a parcouru en cinquante ans.
J'ai été rippeur le temps d'un été. to rip out se traduit par enlever, arracher. Cela mime bien la manière que nous avions de travailler, courant derrière le camion et enlevant rapidement les sacs poubelles des trottoirs.
Aviez-vous réellement pris au sérieux ma réponse ironique ? Alors je joue bien la comédie. Ce que j'ai lu, c'est que commémoration vint de cum memoriam « en mémoire de », qui a peut-être donné commemoratio. Mais je ne connais rien au latin.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a écrit :Aviez-vous réellement pris au sérieux ma réponse ironique ? Alors je joue bien la comédie.[...]
C'est le moins qu'on puisse dire mais je n'avais pas prêté attention à votre trombinette, il est vrai.
En ce qui concerne le latin, je ne fais pas mieux.
[L'union / l'Ardennais] Un TER qui assurait la liaison Aulnois-Hirson est arrivé à vive allure. Le chauffeur a tout vu et raconte avoir klaxonné. Malgré avoir freiné, il n’a pu s’arrêter à temps.
Je connais la tournure "malgré + substantif" (malgré sa maigreur, elle se disait en bonne santé)
J'ai tellement entendu dire que "malgré que ..." était une grôsse faute que, quand je l'entends, je sursaute.
Mais j'avoue n'avoir jamais rencontré jusqu'à ce jour la tournure "malgré + infinitif"
Elle est de taille en effet. Comment peut-on atteindre un tel degré d'ignorance quand on fait métier d'écrire ? Je n'avais jamais rencontré non plus un cas semblable.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).