Islwyn a écrit :Je partage votre réaction, mais j'ai l'habitude de m'incliner devant l'avis de Jacques... !
Bigre ! Je vous sais gré de cette confiance.
Pour répondre à André, je ne crois pas que le mariage entre le conditionnel passé première forme et l'imparfait du subjonctif soit condamnable, je n'aurais pas dû formuler la phrase avec
il faut, mais plutôt
il est recommandé de.
L'harmonie s'établit mieux avec :
il aurait fallu qu'il s'en aille
il eût fallu qu'il s'en fût ou
qu'il s'en allât.
Il aurait fallu qu'il s'en fût ressemble à un mariage mixte entre la langue courante et le registre littéraire.
Remarquons que, sur la terre ardennaise qui me vit naître, on dit :
il faudrait qu'il s'en irait. Pire :
Il aurait fallu qu'il aurait venu. Des fautes caractérisées ou des tournures anciennes ? Peut-être plutôt la seconde hypothèse, car on retrouve des formulations proches en espagnol, autant que je me rappelle cette langue que je n'ai malheureusement jamais pratiquée.
Mais qui peut vraiment fixer les règles de concordance, hormis certains cas de base bien délimités ? Les principes essentiels énoncés par les spécialistes sont des généralités qui laissent place à des variantes. Je ne suis pas grammairien mais je pense qu'il n'y a pas dans cette situation d'obligation formelle.