La chanson Le Rapide-Blanc est on ne peut plus québécoise. Elle tient son nom d'un village de la Belle Province où travaille le mari de celle qui, en son absence, n'est pas indifférente au voyageur de passage. C'est ce qu'il me semble comprendre.
C'est précisément cette origine québécoise qui la rend indissociable de l'accent.
C'est un peu comme si on faisait chanter Ménilmontant par Jean Sardou, ou La Bouillabaisse par Maurice Chevalier.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).