Perdurer
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
À ajouter à la liste. Celui-là m'agace encore un peu plus que les autres.
Vous aviez aussi parlé d'auditionner, que j'ai encore récemment lu, à la place d'entendre : le suspect a été auditionné par les gendarmes.
Je vais apporter ma contribution au monument de la bêtise : ne pourrait-on pas, au lieu de suspecter, suspicionner des gens ?
Vous aviez aussi parlé d'auditionner, que j'ai encore récemment lu, à la place d'entendre : le suspect a été auditionné par les gendarmes.
Je vais apporter ma contribution au monument de la bêtise : ne pourrait-on pas, au lieu de suspecter, suspicionner des gens ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Islwyn
- Messages : 1492
- Inscription : sam. 16 févr. 2013, 12:09
- Localisation : Royaume-Uni (décédé le 9 mars 2018)
Il s'agit encore une fois, à mon avis, d'un anglicisme, mais d'une formulation (verbe formé à partir d'une locution nominale <- to have an impact (up)on) controversée. De pareille façon, aux JO de 2012 on ne disait plus to award / to receive a medal [décerner / recevoir une médaille] mais to medal / to be medalled [médailler / être médaillé].Claude a écrit :Nous avons aussi impacter avec l'exemple récent que j'ai lu dans le journal quotidien : « Le véhicule a impacté la barrière de sécurité » ; maintenant on ne heurte plus.
Pour revenir à perdurer, il me semble difficile d'accepter qu'un verbe d'état (une situation perdure) soit précédé du verbe faire, qui exerce une action. La chose n'est pas impossible, mais la combinaison des deux détonne.
Quantum mutatus ab illo
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Vous avez justement mis le doigt sur ce qui nous chiffonne. C'est l'explication la plus vraisemblable.Islwyn a écrit : Pour revenir à perdurer, il me semble difficile d'accepter qu'un verbe d'état (une situation perdure) soit précédé du verbe faire, qui exerce une action. La chose n'est pas impossible, mais la combinaison des deux détonne.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).