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Publié : dim. 23 nov. 2014, 11:11
par Jacques
Claude a écrit :
Jacques a écrit :
Jacques-André-Albert a écrit :Ce n'est certainement la coupable qui va le taire.
J'ai trouvé ! Mme H. C. E. dans son discours à l'Académie.
Ce sigle lui enlève la particule. :lol:
À vrai dire, je ne sais pas comment on abrège un nom à particule comprenant deux éléments avec l'élision de cette particule.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 11:13
par Jacques
Avec votre citation, Islwyn, nous avons deux femmes spécialistes qui ont recours à cet emploi discutable. À moins qu'on n'envisage, comme vous le faites, que la seconde a bien voulu parler d'une langue agitée, affligée par tout ce qu'on lui fait subir. Il faut savoir quel est le thème qu'elle traite.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 11:20
par Jacques-André-Albert
Pour moi, il ne s'agissait que de Henriette Walter.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 11:47
par Jacques
À vrai dire c'est le titre de la rubrique qui est en cause, et j'ai pensé qu'il venait d'elle mais ce n'est pas certain :
ICI

Publié : dim. 23 nov. 2014, 12:02
par André (G., R.)
Nous n'avons pas tous les mêmes étonnements ou indignations, nous l'avons déjà constaté. Pour dans tous ses états, je vous trouve sévères. Je conçois que l'on puisse attendre que l'expression être dans tous ses états soit employée avec l'idée d'agitation, d'énervement, mais pourquoi n'aurait-on pas le droit d''utiliser dans tous ses états dans son acception la plus simple ?
Lorsque vous avez parlé de l'emploi fautif d'être dans tous ses états, JAA, j'ai cru que vous remontiez à ses origines : elle pourrait être apparue sous la forme, à propos de laquelle je n'ai malheureusement guère trouvé d'informations, être dans tous ses états (États ?) comme Charles Quint.
Littré considérait l'expression que nous connaissons aujourd'hui comme populaire :

Populairement. Être dans tous ses états, être fort troublé, fort agité. On dit de même mettre, se mettre dans tous ses états. Laissez-le tranquille, vous allez le mettre dans tous ses états. Pour un rien il se met dans tous ses états.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 12:09
par Jacques
André (G., R.) a écrit :Nous n'avons pas tous les mêmes étonnements ou indignations, nous l'avons déjà constaté. Pour dans tous ses états, je vous trouve sévères.
Pas pour ce qui me concerne : j'avais inconsciemment accepté depuis longtemps les deux sens, et si le nouveau est entériné cela ne me gêne pas. Mais en toute logique, on peut s'interroger.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 12:48
par Islwyn
Du discours signalé plus haut par Jacques je retiens cette remarque significative :

« une communication scientifique publiée en français n’a guère de chances d’avoir l’écho international que lui assurerait sa présentation en langue anglaise »

Pour le domaine de la science il est très probable que cette affirmation comporte une grande part de vérité. Mais pour ce que l'on appelle communément les sciences humaines, où figurent les études littéraires dont j'ai été une fois spécialiste, je peux confirmer que l'emploi du français est bien vivant. Tous les congrès où j'ai assisté ont exigé que les communications se fassent en français, et j'avais en tout cas l'habitude, peut-être même le principe, de rédiger mes articles et autres travaux destinés à la publication en français. Que certains de mes collègues, voire la majorité, aient agi en sens contraire, s'exprimant en anglais dans des études de littérature française destinées invariablement à des spécialistes francophones de naissance ou sachant obligatoirement le français, m'a toujours paru paradoxal.

Publié : dim. 23 nov. 2014, 12:52
par André (G., R.)
Islwyn a écrit : Que certains de mes collègues, voire la majorité, aient agi en sens contraire, s'exprimant en anglais dans des études de littérature française destinées invariablement à des spécialistes francophones de naissance ou sachant obligatoirement le français, m'a toujours paru paradoxal.
Comment ne pas vous approuver !

Publié : dim. 23 nov. 2014, 13:05
par Jacques
Voilà qui est réconfortant.