Si vous renforcez ne ou n' par nullement, on retrouve, me semble-t-il, une construction comparable à celle qu'on a avec ne… pas.Yeva Agetuya a écrit :En français populaire, on n'utilise que le "pas".Diberis a écrit :**Quelques pages après, mon livre fait une remarque sur la impossibilité de supprimer le "ne" dans une phrase qu'on doit choisir parmi d'autres ; les voici :
- Ce n'est pas grave:::C'est pas grave.
- Il ne mange pas::::Il mange pas
-Il n'est pas interdit:::Il est pas interdit
- Qui n'est pas obligatoire....Ici, je me demande qui oserai de supprimer le "ne" ??
Merci pour vos opinions.
En français soutenu, on peut n'utiliser que le "ne".
- Ce n'est grave.
- Il ne mange.
- Il n'est interdit
- Qui n'est obligatoire
C'est "il n'est interdit de se baigner" que je ressens comme bizarre.
On aurait tendance à le renforcer : "Il n'est nullement interdit de se baigner."
Quel écrivain contemporain se permettrait-il « Ce n'est grave » ou « Il ne mange » ? Je ne crois pas que l'on puisse nommer cela du français soutenu. Je parlerais plutôt d'imitations bizarres de quelques tournures anciennes qui nous sont parvenues, comme « Je ne sais s'il viendra », « Je ne puis le dire »...
Les autres télépapoteurs seront-ils de mon avis ? À propos de la suppression, en langage populaire, de ne, les quatre phrases que vous avez proposées, Diberis, me semblent se comporter de la même manière : je mets « Qui est pas obligatoire » sur le même plan que « C'est pas grave », « Il mange pas » et « Il est pas interdit ».