Merci pour vos chaleureuses réactions.
Klausinski a écrit :Ne peut-on pas omettre le dernier point quand la citation qui clôt la phrase se termine elle-même par un signe de ponctuation fort, et donc écrire :
Vous vous exclamiez : ‹‹ Que la poésie est pure quand elle parle aux sens et à l’esprit ! ››
sans point à la fin.
Klausinski, votre remarque m’incite à revoir mes propos et à les reformuler.
Rappelons que :
Si une citation indépendante se situe à la fin de la phrase renfermant cette citation, et si ces deux phrases se terminent successivement par le même signe de ponctuation, il faut ne conserver que le signe de la citation avant les guillemets fermants. On ne peut doubler la ponctuation après les guillemets fermants :
Ne pas écrire :
Vous me dites : « La poésie est pure quand elle parle aux sens et à l’esprit. ». Je vous crois.
Ecrire :
Vous me dites : « La poésie est pure quand elle parle aux sens et à l’esprit. » Je vous crois.
Dans cet exemple, on n’ajoute donc pas un nouveau point après la citation.
Maintenant, que faut-il faire en présence d’une succession de deux signes de ponctuation différents ?
Je m’aperçois que les deux points de vue ont leurs défenseurs :
- Soit conserver à la fois la ponctuation finale de la citation et la ponctuation finale de la phrase la contenant (l’intérêt étant alors la complémentarité des deux signes, du fait de leur forte opposition)
Ainsi qu’autrefois, oseriez-vous affirmer : « La poésie est pure ! » ?
- Soit ne conserver que la ponctuation finale de la citation, celle-ci absorbant en quelque sorte la ponctuation moins forte de la phrase (comme le proposait Klausinski en présence du point par exemple)
Vous me dites : « La poésie est pure quand elle parle aux sens et à l’esprit ! »
En conclusion, je pense qu’il est important de respecter les principales règles reconnues par tous, et, pour le reste, faire un choix selon ses préférences et s’y tenir car l’homogénéité est indispensable.