correction annales
- Jacques
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11)On craint qu'il n'essuyât les larmes de sa mère.(négation exceptive)
Attention, cette phrase n'est pas correcte : le principe de concordance des temps ne permet pas qu'on associe une principale au présent de l'indicatif avec une subordonnée à l'imparfait du subjonctif. Il faut dire « On craint qu'il n'essuie /qu'il essuie » ou « On craignait qu'il n'essuyât / qu'il essuyât ».
Il n'y a pas de négation, ce NE est explétif, c'est-à-dire qu'il n'est pas obligatoire et qu'il ne remplit aucun rôle grammatical ; il n'entre donc dans aucune catégorie grammaticale et ne détermine aucune fonction. Il ne sert à rien, c'est comme s'il n'existait pas. Son seul effet est de donner à la phrase un tour plus élégant.
Attention, cette phrase n'est pas correcte : le principe de concordance des temps ne permet pas qu'on associe une principale au présent de l'indicatif avec une subordonnée à l'imparfait du subjonctif. Il faut dire « On craint qu'il n'essuie /qu'il essuie » ou « On craignait qu'il n'essuyât / qu'il essuyât ».
Il n'y a pas de négation, ce NE est explétif, c'est-à-dire qu'il n'est pas obligatoire et qu'il ne remplit aucun rôle grammatical ; il n'entre donc dans aucune catégorie grammaticale et ne détermine aucune fonction. Il ne sert à rien, c'est comme s'il n'existait pas. Son seul effet est de donner à la phrase un tour plus élégant.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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12)Vous me le diriez que je ne le croirais pas.(proposition complétive)
Tiens, une question sur ce point de grammaire a été posée récemment. Il est possible d'exprimer la même idée par : "Si vous me le disiez, je ne le croirais pas" (ou "Quand bien même vous me le diriez, je ne le croirais pas")
=> La proposition subordonnée est "Vous me le diriez".
=> "Je ne le croirais pas" est la proposition principale.
Tiens, une question sur ce point de grammaire a été posée récemment. Il est possible d'exprimer la même idée par : "Si vous me le disiez, je ne le croirais pas" (ou "Quand bien même vous me le diriez, je ne le croirais pas")
=> La proposition subordonnée est "Vous me le diriez".
=> "Je ne le croirais pas" est la proposition principale.
Dernière modification par Perkele le jeu. 19 juin 2008, 11:37, modifié 2 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Une anecdote, qui n'a pratiquement rien à voir avec le thème de cette discussion, à part le mot annales.
Dans une école d'ingénieurs où je sévissais, je tente d'accéder à un site comportant, dans son titre : "annales médicales ...". Impossible, la réponse est systématique : "site bloqué". Je vais m'enquérir auprès d'un responsable du réseau, il me rétorque : "vous comprenez, si on se met à autoriser les sites pornographiques ...".
Comme quoi, l'orthographe est une nécessité, même pour les techniciens.
PS
Je suppose qu'un site comportant "anales" n'aurait eu aucun problème, je n'ai pas essayé !
Dans une école d'ingénieurs où je sévissais, je tente d'accéder à un site comportant, dans son titre : "annales médicales ...". Impossible, la réponse est systématique : "site bloqué". Je vais m'enquérir auprès d'un responsable du réseau, il me rétorque : "vous comprenez, si on se met à autoriser les sites pornographiques ...".
Comme quoi, l'orthographe est une nécessité, même pour les techniciens.
PS
Je suppose qu'un site comportant "anales" n'aurait eu aucun problème, je n'ai pas essayé !
- Jacques
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Si je peux me permettre d'interférer dans les réponses zélées de Perkele, ces façons d'employer le présent pour indiquer un futur (je reviens dans deux heures, elle part demain, nous déménageons le mois prochain...) sont des tournures qui appartiennent au langage parlé familier, mais qui sont critiquées comme non conformes à la grammaire. À éviter dans un style un peu soutenu.Perkele a écrit :17)J'ai terminé bientôt.(valeur de futur)
Passé composé modal : valeur de futur proche -
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- Perkele
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:Dabgech a écrit :Une anecdote, qui n'a pratiquement rien à voir avec le thème de cette discussion, à part le mot annales.
Dans une école d'ingénieurs où je sévissais, je tente d'accéder à un site comportant, dans son titre : "annales médicales ...". Impossible, la réponse est systématique : "site bloqué". Je vais m'enquérir auprès d'un responsable du réseau, il me rétorque : "vous comprenez, si on se met à autoriser les sites pornographiques ...".
Comme quoi, l'orthographe est une nécessité, même pour les techniciens.
PS
Je suppose qu'un site comportant "anales" n'aurait eu aucun problème, je n'ai pas essayé !
Cela me rappelle un collègue à qui je précisais régulièrement : "avec 2 N".
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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Oui Claude, mais si vous tapez anales dans un moteur de recherche, vous tombez sur des choses qui ne relèvent pas de la leçon de catéchisme ou de morale. Je n'ai pas ouvert les liens, les titres suffisent.
Comme quoi l'orthographe, quoi qu'en disent certains, a une importance capitale.
Comme quoi l'orthographe, quoi qu'en disent certains, a une importance capitale.
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- Jacques
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Il n'existe pas de sites bloqués sur Internet, mais en revanche on peut mettre en place des systèmes dits « de contrôle », le plus courant étant le contrôle parental, sur les ordinateurs afin d'empêcher l'accès à des choses douteuses. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne, mais on peut ainsi empêcher la connexion vers des sites pornographiques, pédophiles, gothiques, racistes, etc. C'est de cela que parlait Abgech, et dans le cas évoqué c'était le réseau d'entreprise qui était muni d'un filtre.
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