Roquet a écrit :...j'ai toujours eu un doute sur l'expression "la marée monte".. N'est-ce pas la mer qui monte et qui descend, ce qui fait que la marée est alternativement haute et basse ?
Sans doute que certains font la confusion avec la marée montante (et la marée descendante), ce qui n'est pas tout à fait la même chose me semble-t-il.
Dans le même esprit, j'ai toujours eu un doute sur l'expression "la marée monte".. N'est-ce pas la mer qui monte et qui descend, ce qui fait que la marée est alternativement haute et basse ?
Expression pourtant ancienne, jolie et correcte.
Chez Littré,
La marée monte, le flot arrive.
Fig. La marée monte, c'est-à-dire la colère, la mauvaise humeur éclate.
Je pense que cela s'est forgé tout naturellement après que les médecins se mirent à conseiller de "prendre sa température". Les patients déclaraient "avoir de la température" lorsque le thermomètre était monté au-delà de 37°C.
Mon beau-père, par ailleurs "fait de la sous-température" au-dessous de 37°C.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Explication plausible. Et comme je l'ai déjà dit, je ne me formalise pas de ces métonymies populaires qui expriment la vie de la langue. Nous en discutons pour le plaisir, mais disons que pour ma part c'est une exploration du langage plus qu'une critique.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).