Accord du verbe avec le sujet
Puis comme si ça ne suffisait pas, j'ai encore des questions :
1. La règle que vous (Jaques) venez de m'expliquer, s'applique-t-elle aussi aux autres conjonctions de coordination ?
Marcel ou Martin deviendra président de la France.
Marcel ou Martin mourront tôt ou tard.
2. Est-il juste de dire que l'accord se fait seulement avec les "sujets positifs" ?
Ce n'est pas lui mais toi qui as perdu la partie.
Ce n'est pas toi, mais lui et moi qui avons trouvé la sortie du labyrinthe.
C'est toi mais pas lui qui as perdu la partie.
Jeanne mais pas Luc donc Fabien se sont trompés.
1. La règle que vous (Jaques) venez de m'expliquer, s'applique-t-elle aussi aux autres conjonctions de coordination ?
Marcel ou Martin deviendra président de la France.
Marcel ou Martin mourront tôt ou tard.
2. Est-il juste de dire que l'accord se fait seulement avec les "sujets positifs" ?
Ce n'est pas lui mais toi qui as perdu la partie.
Ce n'est pas toi, mais lui et moi qui avons trouvé la sortie du labyrinthe.
C'est toi mais pas lui qui as perdu la partie.
Jeanne mais pas Luc donc Fabien se sont trompés.
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Jacques
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Cette règle concerne le verbe qui a deux ou plusieurs sujets unis par et, ni, ou uniquement.shokin a écrit :Puis comme si ça ne suffisait pas, j'ai encore des questions :
1. La règle que vous (Jaques) venez de m'expliquer, s'applique-t-elle aussi aux autres conjonctions de coordination ?
Marcel ou Martin deviendra président de la France.
Marcel ou Martin mourront tôt ou tard.[/i]
Je ne peux pas vous répondre de façon formelle, mais vos phrases sont correctes, sauf la dernière, dont la syntaxe me paraît irrecevable. Il y a une construction fautive.shokin a écrit :2. Est-il juste de dire que l'accord se fait seulement avec les "sujets positifs" ?
Ce n'est pas lui mais toi qui as perdu la partie.
Ce n'est pas toi, mais lui et moi qui avons trouvé la sortie du labyrinthe.
C'est toi mais pas lui qui as perdu la partie.
Jeanne mais pas Luc donc Fabien se sont trompés.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Pour la dernière, je cherchais à ne pas répéter le verbe plusieurs fois tout en alternant les changements de signe (positif-négatif). La longue phrase aurait été pompeuse :
Jeanne s'est trompée mais Luc ne s'est pas trompé donc Fabien s'est trompé.
Jeanne s'est trompée mais Luc ne s'est pas trompé donc Fabien s'est trompé.
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Votre question 2, shokin, très intéressante, a de quoi mettre dans l’embarras ! Vous faites précéder « mais » d’une virgule dans l’une de vos phrases : je ressens ce besoin de virgule pour chacune, mais je suis alors encore plus ennuyé pour l’accord du verbe, d’autant plus que, si l’on fait finir la phrase par la partie introduite par « mais » (ou « et » pour mon exemple), il ne peut plus du tout s’accorder avec ce qui suit la conjonction :
Ce n’est pas lui qui a perdu la partie, mais toi.
Ce n’est pas toi qui as trouvé la sortie, mais lui et moi.
C’est toi qui as perdu la partie, et non lui.
Le non accord avec ce qui suit la conjonction en cette occurrence rend, je le reconnais, encore plus difficile l’acceptation d’une autre règle pour un autre ordre de mots !
Pour la quatrième phrase, je crois bien, Jacques, pouvoir faire encore un peu plus court que vous !
Luc ne s’est pas trompé, Jeanne si, donc Fabien aussi.
Ce n’est pas lui qui a perdu la partie, mais toi.
Ce n’est pas toi qui as trouvé la sortie, mais lui et moi.
C’est toi qui as perdu la partie, et non lui.
Le non accord avec ce qui suit la conjonction en cette occurrence rend, je le reconnais, encore plus difficile l’acceptation d’une autre règle pour un autre ordre de mots !
Pour la quatrième phrase, je crois bien, Jacques, pouvoir faire encore un peu plus court que vous !
Luc ne s’est pas trompé, Jeanne si, donc Fabien aussi.
- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
J'applaudis avec enthousiasme !André (Georges, Raymond) a écrit :Pour la quatrième phrase, je crois bien, Jacques, pouvoir faire encore un peu plus court que vous !
Luc ne s’est pas trompé, Jeanne si, donc Fabien aussi.
Dernière modification par Jacques le lun. 29 avr. 2013, 16:15, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Claude
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- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Quelle que soit la syntaxe adoptée je ne comprends pas bien le sens de la phrase : Luc ne se trompe pas, Jeanne se trompe, donc Fabien se trompe. Le résultat de ce dernier est la conséquence de celui des deux autres.
Shokin, pour information dans quel contexte sommes-nous ?
![[question] :?:](./images/smilies/icon_question.gif)
Shokin, pour information dans quel contexte sommes-nous ?
Dernière modification par Claude le sam. 27 avr. 2013, 11:47, modifié 1 fois.
Peu importe le contexte, mais il y a bien du syllogisme.
Comme vous le savez, dans la "grammaire" booléenne (remplie de ET, OU, DONC, etc.), on ne peut pas toujours choisir l'ordre, notamment avec les relations non symétriques, avec les corps non commutatifs.
Exemples : l'addition et la multiplication de nombres complexes (y compris les nombres réels), sont commutatives, au contraire de la soustraction et de la division (ou encore du produit de quaternions ou du produit matriciel) ; la relation "est égal à" est symétrique, mais la relation "implique" ne l'est pas.
Je cherche alors une formulation en langue française de la phrase :
Jeanne s'est trompée mais Luc ne s'est pas trompé donc Fabien s'est trompé.
- qui permette de ne pas répéter le verbe,
- qui permette de garder le même ordre d'énonciation des sujets (Jeanne, Luc, Fabien),
- qui garde la même signification.
On utilise beaucoup le "donc" (ou encore le "or", pour rappeler une hypothèse ou une proposition qui a été démontrée) quand on doit démontrer la réponse ou un théorème.
Comme vous le savez, dans la "grammaire" booléenne (remplie de ET, OU, DONC, etc.), on ne peut pas toujours choisir l'ordre, notamment avec les relations non symétriques, avec les corps non commutatifs.
Exemples : l'addition et la multiplication de nombres complexes (y compris les nombres réels), sont commutatives, au contraire de la soustraction et de la division (ou encore du produit de quaternions ou du produit matriciel) ; la relation "est égal à" est symétrique, mais la relation "implique" ne l'est pas.
Je cherche alors une formulation en langue française de la phrase :
Jeanne s'est trompée mais Luc ne s'est pas trompé donc Fabien s'est trompé.
- qui permette de ne pas répéter le verbe,
- qui permette de garder le même ordre d'énonciation des sujets (Jeanne, Luc, Fabien),
- qui garde la même signification.
On utilise beaucoup le "donc" (ou encore le "or", pour rappeler une hypothèse ou une proposition qui a été démontrée) quand on doit démontrer la réponse ou un théorème.
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- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Mais, sont-ce tous les dimanches et tous les jours fériés ou uniquement ceux où vous ne fréquentez pas de quaternions, parce que vous avez dit que vous les fréquentiez très peu mais on ne sait pas si ce sont les jours de la semaine ou les dimanches et jours fériés et on ne sait pas si c'est en même temps que les relations non symétriques et les corps non commutatifs.
Ce n'est pas logique.
Ce n'est pas logique.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.