On peut coopérer utilement tout en tirant dans des directions différentes, et même opposées, comme l'a prouvé Ravaillac à la fin de son existence.Hippocampe a écrit :Perkele,
Nous ne serons jamais d'accord:
tu es un chien qui vas vers la gauche,
je suis un hippocampe qui vais vers la droite.
Fin de mots horripilantes
- JR
- Messages : 1301
- Inscription : mer. 29 nov. 2006, 16:35
- Localisation : Sénart (décédé le 15 mai 2013)
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L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
François Rabelais
- Hippocampe
- Messages : 3111
- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
Je propose le premier chien qui passe dans ce forum. Notez qu'il est difficile d'écarteler un hippocampe.
L'Histoire ne rend pas justice à Ravaillac: à la fin de sa vie, même si ce n'a été qu'à la toute fin de sa vie, il a réalisé de grands efforts pour rapprocher des gens qui ne demandaient qu'à s'écarter les uns des autres. C'était un conciliateur.
L'Histoire ne rend pas justice à Ravaillac: à la fin de sa vie, même si ce n'a été qu'à la toute fin de sa vie, il a réalisé de grands efforts pour rapprocher des gens qui ne demandaient qu'à s'écarter les uns des autres. C'était un conciliateur.
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
- Hippocampe
- Messages : 3111
- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
Oui, ça fait un moment que je me le dis. Nous en sommes à la cinquième page et le fil a divergé dès le quatrième message. J'en ai été "un petit peu" responsable.
Créons d'autres fils si nous voulons creuser certains points.
Et d'ailleurs le marchand de sable est passé. Bonne nuit.
Créons d'autres fils si nous voulons creuser certains points.
Et d'ailleurs le marchand de sable est passé. Bonne nuit.
Car le feu s'est éteint, les oiseaux se sont tus et Ceinwen est partie.
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Avec les centimes de francs suisses, mon cher Hippocampe.Hippocampe a écrit :Sur le même thème, les gens m'horripilent qui parlent de "centimes d'euro". Avec quels centimes pourrions-nous confondre?
L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit.
Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
Une fois de plus, j'arrive après la fin de la discussion.
Je vais quand même faire quelques commentaires, prolongeant ainsi la diversion.
), avec un pantalon marron et un pull beige. Immédiatement, on me répondait : Ah! Le Noir, là-bas ? Il était pourtant le seul dans notre champ de vision à porter des vêtements de cette couleur.
Si on décrivait un Blanc aux cheveux noirs frisés portant les mêmes vêtements, on ne préciserait pas qu'il est blanc. On pourrait aussi considérer cela comme une forme de racisme : être blanc est une évidence, on ne donne la précision que pour les Non-Blancs.
D'ailleurs, dans une fiction que je suis en train d'écrire, j'ai décrit des Noirs de la même façon qu'on le fait habituellemt pour les Blancs, sans indication de race. Les personnes à qui j'ai fait lire ces pages n'ont eu aucune difficulté à imaginer les personnages.
Dans nos régions, lorsqu'on parle de Noirs, il s'agit forcément de personnes de type noir africain. En Australie, les Aborigènes se qualifient d'hommes noirs et ils n'ont pas le même type physique.
À méditer...
Je vais quand même faire quelques commentaires, prolongeant ainsi la diversion.
J'ai fait plusieurs fois l'expérience inverse : sans tenir compte de la couleur de la personne en question, je parlais, par exemple, de l'homme aux cheveux noirs frisés (notez la juxtaposition d'adjectifsHippocampe a écrit :Quand certaines personnes croisent un grand blond et qu'on leur demande comment était la personne qu'elles ont croisées, elles répondront "un grand blond avec une chaussure noir, des cheveux frisés, l'air distrait..." alors que si elles ont croisés un grand noir, elles répondront "un grand avec une chaussure noire, les cheveux frisés, l'air distrait et, euh, peut-être d'origine africaine, vous voyez... plutôt un noir, quoi." Pour moi, ces personnes sont mal à l'aise avec la notion d'homme noir. C'est une forme de racisme.
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Si on décrivait un Blanc aux cheveux noirs frisés portant les mêmes vêtements, on ne préciserait pas qu'il est blanc. On pourrait aussi considérer cela comme une forme de racisme : être blanc est une évidence, on ne donne la précision que pour les Non-Blancs.
D'ailleurs, dans une fiction que je suis en train d'écrire, j'ai décrit des Noirs de la même façon qu'on le fait habituellemt pour les Blancs, sans indication de race. Les personnes à qui j'ai fait lire ces pages n'ont eu aucune difficulté à imaginer les personnages.
Dans nos régions, lorsqu'on parle de Noirs, il s'agit forcément de personnes de type noir africain. En Australie, les Aborigènes se qualifient d'hommes noirs et ils n'ont pas le même type physique.
À méditer...
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Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je vois les choses autrement : une caractéristique différente de celle des indigènes. Les indigènes dans nos pays sont blancs, si quelqu'un est noir ou asiatique ou de type arabe, on le définira ainsi, c'est un moyen de le distinguer. Dans un pays africain ou asiatique, on dirait : Ah oui, le Blanc là-bas.
Dernière modification par Jacques le mar. 12 juil. 2011, 21:51, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Hippocampe
- Messages : 3111
- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
- Manni-Gédéon
- Messages : 1217
- Inscription : lun. 12 avr. 2010, 14:35
- Localisation : Genève (CH)
À proximité de la frontière, il n'était pas rare de préciser s'il s'agissait de francs (et de centimes) français ou suisses.Perkele a écrit :Certes, mais quand nous avions les francs français, nous nous contentions de parler de centimes alors que le franc suisse existait.
D'ailleurs, il y avait aussi le franc belge.
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Gandhi, La Jeune Inde
Gandhi, La Jeune Inde
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- Messages : 244
- Inscription : jeu. 27 oct. 2011, 17:45
Puis-je me permettre une petite remarque linguistique sur ce phénomène?Jacques a écrit :Oui, j'ai noté cela parmi bien d'autres tics exaspérants. Par exemple celui qui consiste à prononcer comme Z le S placé entre une voyelle et une consonne : cyclizme, fantazme...; à ajouter un E qui n'existe pas : un matche de football, un parque zoologique, un filme policier...
La dégradation de la prononciation va de pair avec celle du vocabulaire, de la syntaxe, et du reste.
Lorsqu'un mot possède un "e caduc" (encore appelé schwa) et que ce "e caduc" se trouve "entouré" de 3 consonnes, il existe une "loi ou contrainte phonologique" qui fait qu'on prononce ce "e".
Par exemple dans le mot "entre" prononcé de manière isolée, le "e" final ne se prononce pas. Idem dans la séquence "entre eux" puisque le mot est suivi d'une voyelle. Par contre dans "entre nous", nous prononçons ce "e".
Nous pouvons voir dans vos exemples une "analogie" où des locuteurs dès qu'il y a enchainement de trois consonnes vont "introduire" de manière tout à fait anti-étymologique un "e" au milieu de cette séquence de consonnes. Voilà ce qui pourrait expliquer la présence de ce "e" d'un point de vue linguistique.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Quelqu'un avait déjà, il y a assez longtemps, donné cette explication sur le forum. Il avait aussi utilisé ce nom de schva. Mais le phénomène, si on peut l'expliquer, ne me semble pas acceptable. Pendant des dizaines d'années j'ai entendu tout le monde prononcer ces consonnes sans les faire suivre d'un E. C'est une nouvelle mode, et cela m'est désagréable à entendre. Il y a de la paresse dans cette pratique.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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- Messages : 244
- Inscription : jeu. 27 oct. 2011, 17:45