Mauvaise langue

[Jacques]

Remarquez bien que nous avons aussi, sur le forum, une personne qui pique. Vous voyez de qui je veux parler ! On lui pardonne, étant donné que c'est pour la bonne cause.

Jacques, je me réveille, je m'ébroue.
Précisez votre pensée, si je pense à qui vous pensez, ladite piqueuse ne sera pas piquée au vif !
Et j'aurai au moins résolu cette énigme, tandis que celle de DD reste entière....

Allons, vous aviez deviné sans qu'il soit besoin de vous aiguiller. Et ce n'était pas une pique !

[Marco]

...au cas où il pleuve, ou au cas ou il pleuvrait.

Au cas où (‘dans l’éventualité où’) commande le conditionnel. Voici ce que dit le Dictionnaire de l’Académie :

Loc. conj. Dans le cas où, au cas où (suivi du conditionnel), dans l’éventualité où. Dans le cas où, au cas où une complication se produirait, appelez-moi. Litt. et vieilli. En cas que, au cas que (suivi du subj.), supposé que. En cas qu'il vienne, soyez prêt.

[Dame Vérone]

Merci Marco et pardon pour mon étourderie : je croyais être à la fin de la page.

[Madame de Sévigné]

Cher Jacques,

Allons, vous aviez deviné sans qu'il soit besoin de vous aiguiller. Et ce n'était pas une pique !

Aiguiller, peut-être que non, aiguillonner, oui ! Vous avez mis dans le mille !!
Signé : la dame de piques !!

[JR]

A -J'apporterai plusieurs paires de chaussures, au cas où.....

B- J'apporterai plusieurs paires de chaussures, en cas que.....

Si vous êtes pour la réponse A, tapez 1 (!)
Si vous êtes pour la réponse B, tapez 2 (!)

au cas où il pleuve, ou au cas ou il pleuvrait.
Pleuve sonne bien à l'oreille, mais je me demande si on peut mettre un subjonctif sans "que" avant ???

Plusieurs réponses possibles ????

Plusieurs réponses possibles, oui :
J'apporterai plusieurs paires de chaussures pour le cas ou il pleuvrait
Je me munirai de différentes paires de grolles en application du principe de précaution relativement à une hypothétique ondée subite
J'apporterai plusieurs paires de chaussures pour si des fois qu'il pleuvrait
(N.B. : la forme "pour si des fois qui pleuvrait" serait fautive)
P.S. : ne pas prendre ce qui précède trop au sérieux !

[Madame de Sévigné]

Le conditionnel, de manière inconditionnelle, pour tous ceux qui ont répondu. Je me rends!
Et le "en cas que", à bannir ! Je le ferai savoir à qui de droit !

[Madame de Sévigné]

Rencontré sur un panneau publicitaire : Achetez vos moquettes moins chères.

Rencontré manuscrit sur un tableau, derrière le guichet d'une banque : Êtes-vous sûrs d'être bien assuré ?

[Jacques]

Ce qui est caractéristique de la décadence, c'est que la faute ne se réfugie plus dans les copies des cancres, mais qu'elle s'affiche ouvertement dans des lieux publics ou assimilés, au vu et au su de tout un chacun.

[Claude]

...Non, j'ai expliqué qu'une faute est la violation d'une règle. Une erreur ne viole aucune règle...

Je me manifeste tardivement car il y a quelques minutes je tapais un texte et ai remarqué que j'avais commis une faute de frappe ; je me suis ravisé en pensant une erreur de frappe, mais je crois ne pas être le seul à utiliser faute.

[Jacques]

Je crois que nous pouvons arriver à un compromis en admettant que cette erreur qui consiste à ne pas appuyer sur la bonne touche produit à la lecture une faute qui va contre les règles de l'orthographe.
Le Robert emploie bien l'expression faute de frappe, l'Académie aussi. C'est donc une faute qui résulte d'une erreur de frappe.
En parlant de cela, je lis notamment à la définition de frappe dans le Dictionnaire de l'Académie :
Action de dactylographier, de taper un texte à la machine à écrire.
Et il me revient que notre professeur de dactylographie ne voulait pas que nous disions taper à la machine, mais écrire à la machine. Elle prétendait que taper une lettre ou un texte était une faute de langage. Pourtant, je constate aujourd'hui que l'Académie dit bien taper.

[Claude]

Effectivement, l'erreur qui entraîne une faute doit s'appliquer dans beaucoup de domaines comme celui des armes à feu ; celui qui approvisionne son chargeur de balles réelles croyant qu'elles sont à blanc et qui tue le petit camarade.
Par ailleurs, votre professeur avait raison, écrire à la machine est moins douloureux pour le clavier et le matériel dure plus longtemps.

[JR]

Effectivement, l'erreur qui entraîne une faute doit s'appliquer dans beaucoup de domaines comme celui des armes à feu ; celui qui approvisionne son chargeur de balles réelles croyant qu'elles sont à blanc et qui tue le petit camarade.

Ou le public venu assister à la démonstration, comme à Perpignan (si je ne me trompe) il n'y a pas si longtemps.
Mon sergent instructeur nous avait dit qu'on n'approvisionne pas une arme avec des balles, mais avec des cartouches .
Le même expliquait que le militaire devait savoir mettre les moyens disponibles au service de la mission avec l'expression suivante :
on quoi qu'on peut avec quoi qu'on a.
- - -

Avec l'arrivée de l'informatique, la saisie est entrée en concurrence avec la frappe.

[Claude]

C'est l'évènement que vous citez qui m'a inspiré dans mon exemple.
Vous avez raison, la balle n'est qu'une partie de la cartouche, ce qui justifie une fois de plus que j'ai toujours eu horreur des armes à feu.

[JR]

Le même expliquait que le militaire devait savoir mettre les moyens disponibles au service de la mission avec l'expression suivante :
on quoi qu'on peut avec quoi qu'on a.

La fatigue de fin de journée, sans doute !
Il fallait lire :
on fait quoi qu'on peut avec quoi qu'on a.

[Claude]

J'avais deviné le fait absent.