j'espère que je trouve moi-même un site convenable. c'était une impulsion soudaine de le demander. Cela m'arrive)Jacques a écrit :Ce n'est pas une question débile, mais nous n'avons pas de moyens pour vous renseigner. Si quelqu'un veut passer du temps à chercher, c'est son affaire, mais je voulais vous prévenir que vous avez peu de chances d'obtenir une réponse.
Particularités de l'impératif
Je trouve la phrase à la fois correcte (j'ai rectifié une erreur de transcription) et compréhensible. Elle me paraît bien française, même si, pour ma part, j'aurais peut-être placé différemment les incises "peut-être" et "au moins avec une telle précision". Il me semble que ça coulerait mieux ainsi :AnnniR a écrit :Dire : j'ordonne..., formuler cet acte performatif, c'est là l'acte même d'ordonner, acte, peut être, qu'on ne pourrait guère accomplir, au moins avec une telle précision, d'aucune autre façon.
Dire : j'ordonne..., formuler cet acte performatif, c'est là l'acte même d'ordonner, acte qu'on ne pourrait guère accomplir, peut-être, d'aucune autre façon, du moins avec une telle précision.
Bonjour, tout le monde !
Il fait froid maintenant, ça va ?
Je voudrais présicer si c'est vraiment répandu dans la langue d'employer l'impératif (le mode) et le futur dans une même réplique incitative ?
J'ai un exemple :
"Ecrivez toutes les expressions que l'on peut employer pour parler de l'avenir... Vous commencerez par l'avenir le plus proche pour finir par le plus lointain."
Il fait froid maintenant, ça va ?
Je voudrais présicer si c'est vraiment répandu dans la langue d'employer l'impératif (le mode) et le futur dans une même réplique incitative ?
J'ai un exemple :
"Ecrivez toutes les expressions que l'on peut employer pour parler de l'avenir... Vous commencerez par l'avenir le plus proche pour finir par le plus lointain."
En Ukraine entre -18 et -24°C, la Russie est très grande, il y a des endroits où il est moins quarante et il y a des endroits où il y a -5°. J'habite Moscou est c'est moins vingt ces derniers jours. Quand j'étais petite ce n'était pas si grave, mais aujourd'hui on est plus mou... On ne peut pas supporter -15°. Pff. Je trouve que c'est de la bouderie, on ne meurt pas de froid.Jacques a écrit :C'est correct, mais vous devez mettre un point après l'avenir, et pas des points de suspension.
Pour la température : dans ma région moins dix. Chez vous probablement moins. En Ukraine moins trente, je crois ?
Merci pour la réponse, alors, c'est fréquent et très correct, sauf points de suspension...
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Beaucoup de francophones ont la mauvaise habitude de mettre des points de suspension à la fin de leurs phrases. C'est une faute, car les points de suspension ont le même rôle que et caetera (en abrégé etc.), c'est-à-dire qu'ils interrompent une énumération. C'est pourquoi aussi, on ne doit pas mettre des points de suspension après etc. comme font beaucoup de gens, car on crée alors un pléonasme.
On écrira : Au marché j'ai acheté des fruits ; des pommes, des bananes, des oranges, etc. ou Au marché j'ai acheté des fruits ; des pommes, des bananes, des oranges...
Donc on ne pose pas les points de suspension pour mettre fin à une phrase.
On écrira : Au marché j'ai acheté des fruits ; des pommes, des bananes, des oranges, etc. ou Au marché j'ai acheté des fruits ; des pommes, des bananes, des oranges...
Donc on ne pose pas les points de suspension pour mettre fin à une phrase.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4646
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Jacques, je me permets de signaler cette page qui traite des points de suspension ; l'interruption d'une énumération n'est pas le seul cas de leur emploi.
Personnellement, je les utilise aussi dans ce cas :
Personnellement, je les utilise aussi dans ce cas :
Employés en fin de phrase, ils sous-entendent une suite, une référence, une complicité avec celui à qui on s'adresse, un effet d'attente.
Vous me comprenez…
Un jour, je ferai le tour du monde…
Sauf à vouloir interrompre une phrase ou un vers sans achever sa pensée et révéler une émotion, une hésitation ou une allusion.Jacques a écrit :[...]Donc on ne pose pas les points de suspension pour mettre fin à une phrase.
Ils interviennent alors dans une figure de style, nommée aposiopèse (ou « réticence »).
Pour plus de détails : se reporter au site des études littéraires relatif à la ponctuation et plus précisément ici ou là en ce qui concerne les points de suspension.
Oui, il est vraiment le plus froid. Mais il arrive que dans des autres villes qui sont... je ne sais pas comment ça s'appelle en français, qui sont près du pole et dans le cercle polaire... J'espère que vous avez compris... Il arrive parfois que à Oymyakon il est plus chaud (si on peut dire comme ça à propos de 50 degrés moins zéro) que dans un autre endroit aussi arctique.Claude a écrit :J'ai reçu récemment un diaporama sur le village le plus froid du monde ; il se nomme Oymyakon et il est situé au nord-est de la Russie.
Jacques, je ne suis pas sûre que rien n'est omis dans mon exemple, peut être il y a une phrase qui manque et les points de suspension ont été employés au lieu de [...] ou <...>.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Ce qui est dit sur cette page ne contredit en rien ce que j'ai expliqué. Ils servent à interrompre une phrase, une énumération, en aucun cas ils ne peuvent marquer la fin d'une phrase. Je cite :Jacques-André-Albert a écrit :Jacques, je me permets de signaler cette page qui traite des points de suspension ; l'interruption d'une énumération n'est pas le seul cas de leur emploi.
Personnellement, je les utilise aussi dans ce cas :Employés en fin de phrase, ils sous-entendent une suite, une référence, une complicité avec celui à qui on s'adresse, un effet d'attente.
Vous me comprenez…
Un jour, je ferai le tour du monde…
> La phrase commencée est abandonnée
Attends que je… Il va me rendre fou !
> Ils indiquent une hésitation en cours de phrase
Elle est… partie hier matin.
> Ils interviennent dans une énumération qui est écourtée.
Au Musée d'Orsay, vous pourrez admirer les œuvres de nombreux peintres :
Cézanne, Corot, Klimt, Delacroix, Pissaro, Toulouse-lautrec…
Remarque :
Ils ont dans ce contexte la valeur de etc. Cette abréviation ne peut donc être suivie des points de suspension.
Dans la montagne vivent des marmottes, des bouquetins, des chamois, etc.
-> Employés en fin de phrase, ils sous-entendent une suite, une référence, une complicité avec celui à qui on s'adresse, un effet d'attente.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).