Très bonne pioche. Voilà un mot bien rare et assez récent. Les dictionnaires attribuent le néologisme à Brillat-Savarin, qui a écrit : Souvent, au milieu des festins les plus somptueux, le plaisir d'observer m'a sauvé des ennuis du conviviat. A priori, pas vraiment de notion d'obligation, si ce n'est celle de la politesse ordinaire qui fait qu'on doit se tenir bien à table et que c'est parfois bien ennuyeux !
Les dictionnaires du début du XIXe siècle attribuaient aussi au même Brillat-Savarin les premiers usages de convivial : Des esclaves étaient spécialement attachés à chaque fonction conviviale, et ces fonctions étaient minutieusement distinguées, et de convivialité : Un esprit général de convivialité s'est répandu dans toutes les classes de la société. Il semble que Brillat-Savarin a été prédécédé par d'autres néologues, mais peut-être a-t-il popularisé ces mots grâce au succès immense de sa Physiologie du Goût.
ENfin, on lui a attribué le néologisme conviviable ; le TLF révèle toutefois qu'il s'agissait d'une coquille :
La forme conviviable [sic], attribuée à Brillat-Savarin par les dict. dep. Besch. 1845, est en fait une coquille pour conviviale dans l'éd. de 1842 de la Physiologie du goût, p. 271. Les autres éd. consultées, p. ex. 1826, t. 2, p. 163; 1834, t. 2, p. 151; 1841, p. 251; 1847, p. 271, présentent la forme conviviale.